Pouvoirs d’Afrique s’intéresse dans son édition du 29 juillet à l’acharnement du journal Le Monde contre le Maroc. Il en veut pour preuve dans l’affaire Pegasus la rétention d’informations qui blanchissent le royaume.
Le media cite tout d’abord Bernard Squarcini, ex-directeur du renseignement intérieur français en reprenant sa déclaration au journal Le Point selon laquelle « le Maroc n’a aucun intérêt à faire espionner Emmanuel Macron ». Et ce, d’autant que « le Maroc est un partenaire pour la France et est adossé à d’autres grands pays, d’autres grandes puissances avec lesquelles il coopère également ».
Plus encore, relève Pouvoirs d’Afrique, l’un des fondateurs de NSO Group, société qui commercialise le logiciel Pegasus a affirmé qu’aucun contrat ne liait sa compagnie au Maroc. Il a également souligné au passage que la technologie Pegasus était impossible à pirater sur internet.
Le Monde n’est pas sans savoir tous ces arguments largement réitérés par l’avocat français Olivier Baratelli, chargé de défendre le Maroc dans l’affaire Pegasus. Et pourtant il se garde bien de les publier.
Last but not least, Pouvoirs d’Afrique cite le sénateur Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat, dans une déclaration diffusé par Le Point, selon laquelle « le Maroc fait l’objet d’attentions particulières, de campagnes de presse et de dénigrement avec des accusations très graves (…) quand on porte des accusations, il faut être capable de fournir des preuves, or force est de constater que de telles histoires sont régulièrement entretenues » ; avant de conclure : « on voit bien que ces accusations sont des montages »
La question sur les motivations de Le Monde, reste entière.