Soucieuse de réduire la facture énergétique des établissements pénitentiaires à travers le Maroc, la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) et la Société d’Investissements Énergétiques (SIE) ont procédé à la signature d’une convention de partenariat. Celle-ci, selon un communiqué de la DGAPR, répond aux orientations de la stratégie d’efficacité énergétique nationale œuvrant à développer des projets qui contribuent à la réduction et à la rationalisation de la consommation énergétique des bâtiments publics. Elle constitue une action favorable au développement durable et à la protection de l’environnement.
Cette convention permet aux deux parties de fixer les modalités de partenariat, et de mettre en place une stratégie et un plan d’action opérationnel tendant à réduire la facture énergétique des établissements pénitentiaires par le développement d’un modèle d’efficacité énergétique durable. Il s’agit d’une première au Maroc.
Dans ce projet, la SIE est en charge d’élaborer un diagnostic de la consommation énergétique des établissements pénitentiaires, proposer des solutions pour la réduction des factures liées au gaz, carburant et électricité, et aussi d’assurer des sessions de formation idoines au profit du personnel de la DGAPR. En contrepartie, la DGAPR s’engage à mettre en œuvre les solutions validées suite aux études réalisées, en vue d’atteindre les objectifs communément agréés visant à optimiser la consommation des différentes énergies au sein de ses bâtiments.
A travers ce partenariat, la SIE pourra intervenir sur 5 établissements dans un délais d’environ 6 mois, à savoir la prison locale de l’Oudaya à Marrakech, la prison locale d’Ait Melloul 2, le complexe pénitentiaire d’Ain Sebaa, la maison centrale de Kénitra et la prison locale de Tanger 2. Les actions d’efficacité énergétique pourront être élargies au reste des établissements pénitentiaires du Royaume.






