L’Autorité électorale (Anie) en Algérie a annoncé avoir accepté la candidature du président sortant Abdelmadjid Tebboune pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre, tandis que treize autres dossiers ont été rejetés, faute de parrainages suffisants. Les prétendants malheureux devaient présenter quelque 600 signatures d’élus ou au minimum 50 000 signatures d’électeurs inscrits.
Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, a déclaré le 11 juillet après une longue période de silence vouloir briguer un deuxième mandat, après avoir anticipé – de quatre mois et sans la moindre explication plausible – à début septembre le scrutin présidentiel censé se tenir initialement en décembre.
Pour dominer toute candidature sérieuse, Abdelmadjid Tebboune, qui s’efforce de trouver son chemin au sein des luttes intestines, s’est offert le soutien de quatre grandes formations politiques réputées proches des cercles officiels, dont l’ancien parti unique FLN (Front de libération nationale).
Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a annoncé mi-juillet le retrait de sa candidature évoquant des «conditions injustes» et un «cadre législatif régressif et antidémocratique». Dans un post sur Facebook, elle a dénoncé une «intention d’exclure le Parti des travailleurs de l’élection présidentielle et (…) de bafouer le droit du peuple à choisir librement entre les programmes politiques.»