Environ 500 personnes ont défilé dans les rues du centre-ville en scandant des slogans anticapitalistes et antifascistes.
Des incidents ont éclaté dimanche soir dans le centre de Rennes, où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’annonce du résultat du premier tour de la présidentielle, a constaté un journaliste de l’AFP, causant des dégradations, et le média Actu Rennes.
Environ 500 personnes, essentiellement des jeunes, ont défilé dans les rues du centre-ville en scandant des slogans anticapitalistes et antifascistes. «La jeunesse emmerde le fascisme national, Le Pen dynastie fasciste», «Brûle la droite», «guerre sociale» ou encore «Pinault exécution», en allusion à l’homme d’affaires breton, pouvait-on lire sur des tags inscrits sur des façades.
Du mobilier urbain détruit
Du mobilier urbain a été détruit et des vitrines d’agences bancaires ont été dégradées. Sur une place du centre-ville, un feu a été allumé avec notamment du matériel de chantier, nécessitant l’intervention des pompiers. Des policiers sont intervenus tard dans la soirée pour disperser la manifestation.
La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a réagi à ces violences sur son compte Twitter. «Je condamne fermement les dégradations commises ce soir dans le centre-ville de Rennes. La démocratie, ce n’est pas et ce ne sera jamais la violence ni le vandalisme».
Le scrutin présidentiel a qualifié dimanche pour le deuxième tour le président sortant Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon se plaçant en troisième position.