La presse algérienne de dimanche s’émeut de la récurrence des activités des groupes terroristes qui continuent à écumer de nombreuses régions du pays, après la mort deux militaires dans une attaque vendredi et ce, dix ans après la mise en application de la loi portant « Charte pour la paix et la réconciliation nationale ».
Vendredi dernier, un commandant de l’armée algérienne a été tué et un sous-officier gravement blessé, dans une embuscade tendue par un groupe terroriste au lieudit Oued Zeggar, sur la RN43, dans la commune d’Aïn Kechra, à 75 kilomètres au sud-ouest de Skikda (Est de l’Algérie), selon plusieurs quotidiens .
Des informations non encore confirmées et relayées samedi par plusieurs sources locales faisaient état de trois terroristes abattus, alors que le ratissage était toujours en cours, selon ce journal.
Malgré les affirmations répétitives rassurantes des autorités algériennes sur l’agonie et la fin proche des groupes terroristes présents encore en Algérie, le terrorisme, implanté localement reste une réalité préoccupante pour le pays .
Cet attentat est d’autant plus inquiétant, souligne-t-il, qu’il prolonge une résurgence de l’action terroriste ciblant les services de sécurité. Il intervient, en effet, moins d’un mois après l’attentat sanglant perpétré à Aïn Defla contre un détachement de l’armée qui effectuait une mission de reconnaissance.
Cette menace terroriste intérieure est doublée du danger réel que représente pour l’Algérie la nébuleuse terroriste régionale agissant sous l’obédience de diverses organisations dont celle d’Al Qaida por le Maghreb qui a étendu ses tentacules dans les confins sud et est de l’Algérie, relèvent les observateurs.