Les suites des élections du 4 septembre ne manquent pas de péripéties surprenantes, telle que la mésaventure, relatée par le journal «Al Ahdath Al Maghribia», d’un président de commune élu, en l’occurrence celui fraîchement élu de la commune de Sidi Abdellah Oubelaïd (Tiznit) qui, à peine a-t-il étrenné ses nouvelles fonctions, a été arrêté par la police judiciaire.
Son arrestation est intervenue après la plainte d’un citoyen a qui l’élu a promis de s’entremettre pour libérer son père poursuivi en état d’arrestation, dans une affaire de droit commun. L’opération a été diligentée par la police judiciaire, sous la supervision directe du procureur du roi à Tiznit .
D’autres éléments recueillis par le journal «Assabah » dans cette affaires font état de l’appartenance du mis en cause au Parti Authenticité et Modernité (PAM), arrêté alors qu’ «il n’a pas encore fini de fêter sa victoire électorale. Qui plus est, était en possession d’une somme de 8 millions de centimes livrée par le jeune homme en contrepartie de ses «services».
Le même journal écrit sous le titre : « La coalition gouvernementale en danger », que le parti du chef de gouvernement « va devoir payer le prix des mairies des grands villes de son solde au gouvernement», vu que les dissensions entre le Parti de la Justice et du développement et le Rassemblement national des Indépendants(RNI) risquent de défaire la coalition gouvernementale».
Citant des sources qui invoquent l’anonymat, le journal «Assabah» indique que M.Benkirane « est soupçonné de vouloir disloquer le parti de M. Mézouar avant les prochaines élections législatives », car il veut l’écarter comme rival sérieux lors de la prochaine échéance.
Dans le même sillage, le journal «Akhbar Al Youm», rapporte qu’une profond mécontentement règne au sein des directions du PJD contre le RNI et son président Salaheddine Mézouar, du fait de son désengagement des accords contractés au sein de la coalition et de son alliance avec le premier parti de l’opposition le PAM, ce qui a privé la majorité gouvernementale de la présidence de nombre de régions.
Des potentialités de la direction du parti demandent même à Benkirane, qui devra tenir une conférence de presse, de dénoncer « les chantages et les pressions » exercées sur le parti durant l’opération d élection des présidents des régions, en prenant une position claire comme ce qu’elles qualifient de «trahison du RNI».
En rapport avec les péripéties des élections, le PJD examinerait la possibilité de dissoudre son secrétariat provincial à Nador pour son soutien à Slimane Houliche, du PAM, pour la présidence de la municipalité de la ville, rapporte le même journal..
A ce sujet, il cite les propos de Abdelaziz Aftati, cadre dirigeant du PJD dans la région de l’Oriental selon lequel, l’attitude des membres de la section régionale n’engage qu’eux-mêmes et n’exprime pas les orientations de la direction.
Quant au journal «Al Akhbar», il signale que le tribunal administratif de Rabat a jugé recevable le recours introduit par le Parti de l’Istiqlal et le PAM pour invalider la victoire de la liste du PJD dans les élections municipales à Kénitra, conduite par Aziz Rebbah, la juridiction ayant fixé le 17 septembre pour examiner dans le fond cette affaire.
Le même journal évoque la chute retentissante d’un président de commune, celle de Haddada (Kenitra), Hamid Saadaoui du Mouvement Populaire, qui a trôné pendant 24 ans sur cette commune et ce, grâce à une coalition formée par 3 partis, l’Istiqlal, le PAM et le PJD. La délivrance de la commune a été fêtée avec panache par les habitants, indique le journal.
Enfin «Al Massae» évoque un prochain remaniement ministériel pour nommer un successeur à M. Mohand Laenser, au ministère de la jeunesse et des sports, suite à son élection comme président de la région Fès-Meknès, ce qui devra intervenir avant la prochaine année législative du Parlement, dont l’ouverture est prévue au deuxième vendredi d’octobre.






