Les journaux marocains de ce vendredi ont traité de l’incinération par des diplômés chômeurs de leurs diplômes devant le siège du Parlement, en raison de l’intransigeance du gouvernement, de la présentant d’un rapport du Conseil national des droits de l’homme, qui donne une image terme de la situation des femmes prisonnières au Maroc et des accusations de fraude et escroquerie par une conseillère du PJD contre certains dirigeants de son parti.
Des chômeurs incinèrent leurs diplômes devant le siège du Parlement
Des dizaines de diplômés chômeurs ont incinéré leurs diplômes mercredi, devant le siège du Parlement à Rabat, en signe de protestation contre l’intransigeance du gouvernement, qui continue de rejeter leurs revendications d’intégration directe dans la fonction publique.
Selon le journal +Assabah+ les manifestants, qui affirment que leurs diplômes ne les protègent pas contre le chômage, scandaient des slogans dénonçant le refus du gouvernement d’intégrer des milliers de chômeurs diplômés dans la fonction publique, malgré le manque en matière de ressources humaines que connaissent plusieurs services gouvernementaux.
Le même journal ajoute que les manifestants ont averti le gouvernement qu’ils entreprendraient davantage de manifestations et poursuivraient leur mouvement jusqu’à ce que le gouvernement satisfasse leurs revendications.
Le Conseil d’El Yazami donne une image terme de la situation des femmes prisonnières au Maroc
Un rapport du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a révélé que 25 pour cent des femmes prisonnières au Maroc sont âgées de moins de 25 ans, tandis que les prisonnières âgées de 25 à 40 ans représentent 46 pour cent de l’ensemble des prisonnières et celle âgées de plus de 60 ans représentent le même taux.
Traitant de ce thème, le journal +Akhir Saâ+ souligne que le rapport présenté, mercredi, par la commission régionale des Droit de l’Homme de Casablanca-Settat a donné une image sombre de la situation de 1519 prisonnières vivant dans des conditions sordides, caractérisées par la discrimination au niveau des droits, par rapport aux hommes prisonniers.
Une conseillère du PJD accuse des dirigeants de son parti de fraude et escroquerie
Une conseillère communale du Parti de la Justice et du Développement (PJD) a dévoilé un scandale en accusant des dirigeants de son Parti de fraude et escroquerie, après l’avoir retenu à l’intérieur d’un logement et l’avoir forcé à signer un document sans prendre connaissance de son contenu.
Le journal +Al Akhbar+, rapporte que cette conseillère a présenté, en réaction à cette affaire, sa démission du conseil communal d’El Brouj, dans la province de Settat ainsi que sa démission du Parti.