Les journaux marocains de ce vendredi se sont intéressés à divers thèmes d’actualité, notamment le départ pour le Yémen d’éléments d’élite de l’armée royale, la découverte à Mohammedia d’armes à feu et l’exploitation encouragée par le ministère des transports, d’agréments de transport dont les bénéficiaires sont morts.
Des élements d’élite de l’armée royale attendus Yémen
La multiplication de menaces terroristes et l’extension des affrontements armés ont amené le Maroc à aider aux opérations au Yémen, notamment avec l’arrivée dans quelques jours des premiers éléments des forces armées royales à la base aérienne du +Roi Khalid+ à Taêz, en Arabe Saoudite.
Selon le journal « Assabah », qui a donné la nouvelle, la participation marocaine aux opérations militaires terrestres au Yémen concerne des unités d’élite, composées de 1500 parachutistes, qui viennent de finir des entrainements spéciaux dans la région de Tan Tan.
Le même quotidien précise que les unités en question, qui ont acquis une grande expérience en matière d’intervention dans des affrontements armés en zones de crises, ont déjà participé aux manœuvres militaires de l’ +African Lion 2015+ avec l’armée américaine, qui se se sont déroulées à la mi-mai dernier au sud de Tan Tan.
La découverte d’armes à feu à Mohammedia alerte les services de sécurité
Les services de sécurité de Casablanca ont vécu mercredi dernier en état d’alerte, suite à des informations inédites relatives à la découverte d’armes à feu dans un appartement de la ville de Mohammedia.
Le journal « Al Massae » indique que la découverte de ces armes en ces temps précis où l’état d’alerte est instauré en prévision d’éventuelles attaques terroristes, a mobilisé divers services de sécurité pour tirer cette affaire au clair, ajoutant que les services de sécurité ont effectivement découvert dans l’appartement en question, des fusils de chasse non autorisés.
Le même journal indique que le propriétaire de ces armes a été interpellé pour les besoins de l’enquête et les fusils saisis pour les soumettre aux examens de laboratoires spécialisés.
Le ministère du transport encourage l’exploitation d’agréments de transport dont les bénéficiaires sont décédés
Une circulaire signée par Najib Boulif, ministre délégués auprès du ministre du transport et de la logistique a mis dans l’embarras ce département ministériel, puisqu’elle laisse entendre que le ministère encourage le désordre qui prévaut déjà dans le secteur des grands taxis.
La circulaire cherchait, selon le journal « Al Akhbar », à faciliter l’obtention par les exploitants des taxis, de cartes grises, en les dispensant de la présentation de la carte d’identité nationale du propriétaire de l’agrément, auparavant obligatoire pour le renouvellement de cette carte grise.
Citant plusieurs conducteurs de taxis, le même quotidien rappelle que l’initiative Boulif obéit aux pressions exercées par des lobbies du secteur qui expoloitent des dizaines d’agréments de transport dont les propriétaires sont décédés.
Le PJD qualifie de négriers des dirigeants des syndicats
Le secrétariat général du PJD a choisi, selon le journal +Akhbar Al Yaoume+ d’« attiser le feu déjà brûlant » entre les centrales syndicales et le gouvernement, en lançant une attaque sans précédent contre leurs dirigeants, sur fond d’une nouvelle marche prévue à la fin du mois de décembre courant, allant jusqu’à qualifier ces dirigeants de négrier.
Le secrétariat général du PJD a, en effet, selon le même journal, diffusé sur ses supports médiatiques un commentaire semant le doute quant à l’indépendance de ces dirigeants, qu’il considère comme étant de « simples instruments » entre les mains de ceux qui cherchent à faire tomber le gouvernement.