Les quotidiens marocains se sont intéressés samedi à l’utilisation par une députée PJD d’un bulldozer pour empêcher une manifestation culturelle à Khouribga, l’interpellation à Salé d’un ancien consul général du Maroc en Allemagne, l’extension à 40 ans des délais de remboursement des crédits logement au lieu de 25 ans en plus d’autres sujets d’actualité.
Interpellation à Salé d’un ancien consul général du Maroc en Allemagne
Le journal « Al Akhbar » rapporte que les services de police relevant de la sûreté provinciale de Salé ont interpellé un ancien consul général du Maroc en Allemagne dans un local dédié à la prostitution, en compagnie de la propriétaire des lieux et ses filles mineures.
L’interpellation de cet ancien diplomate fait suite à une plainte déposée par des habitants du quartier, accusant la propriétaire de prostitution, ivresse en public, harcèlement des voisins, atteinte à la pudeur publique et coups et blessures.
L »ancien consuel a reconnu devant le procureur général qu’il rendait régulièrement visite à la propriétaire dudit local, à bord de véhicules de luxe et qu’il lui fournissait de l’aide matérielle, mais, note le journal, les voisins ont fourni des preuves démontrant que le mis en cause organisait des »soirées arrosées » dans ce local en compagnie de filles mineures dont les filles de la propriétaire du local en question.
Les délais de remboursement des crédits logement portés à 40 ans au lieu de 25 actuellement
Dans une déclaration au journal « Akhbar Al Yaoume », le ministre de l’habitat et de la politique de la ville a révélé l’intention du gouvernement de porter le délai de remboursement des crédits logement à 40 ans au lieu de 25 ans, pratiqués actuellement en particulier, pour les personnes à revenu limité.
Le ministre, qui a rappelé que son département se penche actuellement sur l’examen de produits de substitution en particulier islamiques, a souligné que l’objectif de cette option est de permettre à une plus large frange de citoyens d’acquérir des logements, démentant par la même occasion l’existence d’une quelconque crise dans le secteur de l’immobilier.
El Othmani : en votant PJD, les électeurs ont puni les autres partis politiques
Dans un entretien au journal « Al Massae », le président du conseil national du PJD et ancien ministre des affaires étrangères, Saâdeddine El Othmani a exclu toute possibilité d’alliance avec le PAM, qui a opté, selon lui, pour la confrontation avec le PJD en utilisant des procédés non démocratiques et en organisant des campagnes de dénigrement contre ce parti et les autres partis d’opposition.
Saadeddine El Othmani, qui a expliqué qu’en votant pour le PJD lors des différentes consultations électorales, les électeurs punissent les autres partis politiques, a par ailleurs, estimé, en réponse à une question sur la recommandation du CNDH relative l’égalité entre l’homme et la femme en matière d’héritage, que le Conseil n’a pas réussi sa sortie, d’autant plus que cette question a été réglée par un texte coranique claire et que l’article 41 de la constitution a mis toutes les questions d’ordre religieux entre les mains du Roi, Amir Al Mouminine, et le Conseil supérieur des ouléma, seule instance habilitée officiellement à prodiguer des fatwas.
Une conseillère PJD fait usage d’un bulldozer contre une association culturelle
Le journal « Al Akhbar » rapporte qu’une élue du PJD au conseil municipal de Khouribga a utilisé un bulldozer pour empêcher une association d’établir, après l’obtention des autorisations nécessaires, une plateforme destinée au festival « Droubna » à la place « Al Massira » de cette vile.
Le président de cette association a expliqué au journal que devant le refus du conseil municipal de répondre à la demande d’autorisation formulée par son association, il a contacté le gouverneur de la province, qui l’a autorisé à organiser la manifestation culturelle en question.
La parlementaire du PJD, qui est également présidente de la commission des taxes et prélèvements au Conseil municipal de Khouribga soutient que ladite association n’a pas eu les autorisations nécessaires en dehors d’une promesse verbale pour l’organisation de ladite manifestation culturelle.






