Plusieurs thèmes d’actualité ont retenu l’attention des journaux marocains de ce jeudi, dont la suspension par la banque mondiale d’un prêt destiné à Casablanca, les déclarations de cheikh Maghraoui qualifiant de terroristes les attentats de Paris, la ‘’cours de contrôle’’ destinées à surveiller les universités marocaines.
La banque mondiale suspend un prêt destiné à Casablanca non garanti par l’Etat
La banque mondiale a décidé de suspendre un prêt de 2 milliards de Dirhams, destinés à Casablanca pour insuffisance des garanties présentées par le gouvernement.
Le Journal « Al Ahdath Al Maghrébia », qui a rapporté la nouvelle, explique que le remboursement du prêt devait s’étendre sur 29 ans pour un taux d’intérêt de 1,2 pour cent, un taux inférieur à ceux pratiqués par les institutions nationales comme la CDG.
Le même journal rappelle que le gouvernement avait donné son accord verbal de garantie, mais s’est rétracté lorsque la banque mondiale a exigé un accord par écrit.
Mohamed Maghraoui : Le djihad nécessite un Imam et les actes de Paris relèvent du terrorisme
Le journal « Al Massae », rapporte que Cheikh Mohamed Maghraoui, président de l’association « Appel au Coran », a affirmé, lors d’une conférence organisée récemment à Marrakech, que le Jihad ne peut être déclaré que par le Grand Imam, car il relève de ses compétences, comme le prévoient les textes de la charia, du livre et de la sounna.
Le journal indique que Maghraoui, qui a qualifié les attentats de Paris d’actes terroristes, a rappelé que le Prophète Mohammed est l’exemple et le seul guide de tous les musulmans et non pas Ben Laden, Daouahiri, El Baghdadi, ou tout autre hérétique.
Daoudi crée une ‘’cour de contrôle’’ pour surveiller les institutions universitaires
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres a soumis au secrétariat général du gouvernement, un décret portant création d’une agence nationale d’évaluation et de garantie de la qualité de l’enseignement supérieur.
Dans son édition de jeudi, le journal « Al Akhbar » estime, à ce propos, que le ministre s’est accordé, conformément à ce texte, la compétence de désigner 11 parmi les 14 membres prévus pour le conseil d’administration de la future ‘’agence’’, présidé par le chef du gouvernement ou le ministre de l’enseignement supérieur.
Lors de la réunion de la commission parlementaire chargée d’examiner le texte en question, les groupes de l’opposition ont rejeté certains de ses articles, après un débat houleux entre les différents intervenants.
L’instance « équité » provoque une véritable escalade contre le bureau de la chambre des représentants
Les femmes parlementaires de l’opposition et de la majorité, ont tenu une réunion de concertation pour coordonner leurs positions à propos du retrait de la commission parlementaire compétente du projet de loi sur l’institution constitutionnelle de lutte contre toute forme de discrimination à l’égard des femmes, rapporte le journbal « Assabah ».
Les femmes parlementaires qualifient, selon le même journal, l’initiative du bureau de la chambre des représentants, d’atteinte à la constitution de 2011, à la cause de la femme et aux rôle assigné à cette institution, par l’article 19 de la constitution.






