Plusieurs thèmes d’actualité ont retenu l’attention de la presse marocaine de ce jeudi, dont l’octroi par le Roi Mohammed VI de certaines prérogatives des parlementaires à l’ensemble du peuple marocain, la classification par les Etats Unis du Maroc parmi les pays sans tensions en 2016, et les accusations des parlementaires à l’encontre du gouvernement pour avoir plongé le Maroc dans la dette extérieure.
Les Etats Unis classent le Maroc parmi les pays »sans tensions » en 2016
Le Maroc ne figure pas sur la liste des pays les plus dangereux pour l’année 2016, établie par le conseil des relations extérieures, proche des hautes sphères au département d’Etat, liste qui comprend les pays candidats à la montée des tensions politiques et sécuritaires, violentes ou non.
Le journal « Akhbar Al Yaoume » indique qu’un rapport publié en début de semaine à Washington traite des priorités préventives pour les intérêts vitaux américains, que les hauts responsables US doivent prendre en compte pour toute prise de décision.
Le même journal ajoute que le rapport cite 11 cas de tension les plus dangereux pour les intérêts américains, dont 6 se concentrent dans la région du Moyen Orient et l’Afrique du Nord (MENA), en plus l’aggravation des divisions politiques en Irak, du fait de l’extension de l’influence de +Daech+ et l’aggravation des tensions politiques entre « Sounna » et « Chiâa » et entre « Israël » et « la Palestine ».
Le Roi accorde au peuple des prérogatives des parlementaires
Le gouvernement n’a pas éviter la nécessite d’une révision des conditions difficiles contenues dans les lois organiques relatives aux dispositions constitutionnelles qui permettent à l’ensemble des citoyens de participer au travail législatif, et ce aux vue des observations du conseil des ministres présidés par le Roi, le 14 juillet dernier.
Le journal « Assabah » indique, à ce propos, que la présidence de la commission du dialogue national sur la société civile a relevé que les amendements présentés par le conseil des ministres intéressent en particulier l’article 7 du projet de loi relatif à la définition des conditions et modalités de l’exercice du droit de déposer des propositions dans le domaine législatif.
Le journal relève en outre que l’article 4 connaitra, lui aussi, des modifications portant sur l’extension des champs des motions législatives, en annulant les dispositions qui empêchent la réception des celles portant notamment sur la grâce générale, ou les textes relatifs au domaine militaire, la sécurité intérieure, la défense nationale et la sécurité extérieure.
Le déficit budgétaire de l’Arabie saoudite menace le volume des aides au Maroc
Le déficit budgétaire de l’Arabie saoudite pourrait avoir des répercussions sur les aides accordées au Maroc ainsi que sur les dépenses pour l’armement dans le cadre de sa lutte contre les Houtis au Yemen, rapporte le journal le journal « Al Massae ».
Le journal note que des informations en provenance d’Arabie saoudite indiquent que le Royaume a dépensé des millions de dollars au Maroc, en Egypte et en Jordanie, au moment où il cherche à rationaliser ses dépenses pour faire face aux défis actuels.
Dans son édition de jeudi, le journal, qui cite des experts, souligne que le déficit budgétaire de l’Arabie saoudite aura des répercussions négatives sur les investissements et les aides accordés aux pays comme le Maroc ou la Jordanie, au moment où Riyad cherche à renforcer ses alliances notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Des parlementaires accusent le gouvernement d’avoir plongé le Maroc dans la dette extérieure.
Des parlementaires ont, encore une fois, tiré la sonnette d’arme contre les dangers de la hausse du volume de la dette extérieure du Maroc et le recours excessif aux crédits, »hypothéquant » le pays entre les mains des institutions financières mondiales.
Le journal « Al Akhbar » indique, à cet égard, que le ministre de l’économie et des finances a toutefois minimisé les répercussions de cette situation, relevant, devant les parlementaires, que le volume de la dette de la trésorerie générale ne dépasse pas les 64 pour cent du PNB, se situant loin des lignes rouges définies par le Fonds monétaire international (FMI) et qui s’élèvent à 70 pour cent du PNB.






