L’affaire du chantage exercé par les deux journalistes français, Eric Laurent et Cathérine Graciet contre le Maroc, ne cesse de faire des vagues et les journaux nationaux en font de gros titres, ce mardi 1er septembre.
Le journal «Akhbar Al Youm» écrit, à ce propos, sur la base des déclarations des deux journalistes à des médias français, qu’Eric Laurent a voulu justifier son forfait en faisant valoir que sa femme est gravement malade de cancer et que son état de santé ne cesse de se dégrader.
Quant à sa complice dans cette affaire de chantage, poursuit le journal, elle dit avoir succombé à la tentation. « C’est humain , vous ne croyez pas!» , s’est-t-elle écriée.
Elle n’a rien trouvé mieux pour se défendre que de se représenter la perspective de posséder un montant aussi colossal qu’un million de dollars, en contrepartie du simple renoncement à la publication d’un livre, poursuit le quotidien.
Pour sa part, le journal « Al Ahdhat Al Maghribia» relaie les propos de l’avocat du Maroc soulignant la matérialité des preuves accablantes à charge d’Eric Laurent, ajoutant que ses sorties médiatiques pour se défendre, n’ont pour d’autre but que d’influencer la justice pour s’en tirer avec une condamnation allégée au maximum.
Pour sa part, le journal « Al Ahkbar, consacre toute une page à cette affaire, en rapportant les propos de l’analyste français, spécialiste des questions internationales, Olivier Ravanello, selon qui, « il est plausible qu’une main algérienne soit derrière cette affaire ». Il fait observer, à cet égard, que «l’Algérie serait le plus grand bénéficiaire de l’éclatement de cette affaire, étant, comme on le sait, l’un des adversaires les plus acharnés du Maroc».
Le journal « As-Sahab » reproduit les déclarations de Laurent Fabius, ministre français des AE, faisant savoir que son gouvernement s’emploie à éviter une nouvelle crise entre les deux pays et que le président François Hollande sera à Rabat à la mi-septembre.
Le journal « Al Massae» titre lui aussi sur le séjour prévu à Rabat du Chef de l’Elysée, indiquant qu’il s’agira d’une visite officielle pour dissiperles divergences et tourner définitivement la page après la crise qui a éclaté entre le Maroc et la France suite à la citation en justice de responsables marocains.






