Le journaux marocains de samedi se sont intéressés à la mise en garde de Nouzha Skalli contre l’embauche des lauréats de la Chariaa dans les institutions judiciaires, la mise à la disposition de Bouteflika par Vladimir Poutine de ses soldats au Sahara, et la question de la correspondance de Akhannouch adressée à un magazine français, qui a prétendu que le Maroc a tenté de corrompre un responsable européen et d’autres thèmes d’actualité nationale et internationale.
Nouzha Skalli contre l’embauche de lauréats de la Chariaa dans les institutions judiciaires
L’ancienne ministre du gouvernement Abbas el Fassi, Nouzha Skalli, a mis en garde, devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme, à la chambre des représentants, contre la tendance à embaucher des lauréats de la Chariaa dans les instances judiciaires.
Le journal ‘’Al Akhbar’’ rapporte à ce propos, que l’un des membres de la dite commission a attiré l’attention de l’ancienne ministre sur le fait que les juges n’émettent pas des jugements à leur gré, mais se basant sur la loi .
Nouzha skalli est connue pour ses critiques de certaines traditions islamiques, comme l’appel à la prière qui dérange, selon elle, les touristes, rappelle-t-le journal.
Arrestation de la conseillère d’un ministre pour corruption
Le procureur du Roi près le tribunal de première instance d’Aboujaâd, a ordonné l’arrestation d’une conseillère au cabinet d’un ministre issu du Parti du Mouvement Populaire (MP), et sa mise en détention préventive, pour approfondissement de l’enquête à propos de pots de vin qu’elle aurait reçus d’un entrepreneur afin de lui faciliter l’obtention d’une autorisation administrative.
Evoquant cette affaire, le journal ‘’Assabah’’ indique que la mise en cause a passé près de quatre heures dans les bureaux du procureur du roi, qui a écouté ses éclaircissements à propos d’un montant de 10 millions de centimes qu’elle aurait reçus pour faciliter l’obtention d’une autorisation administrative pour la création d’un centre de contrôle technique de voitures.
L’armée russe à la disposition de Bouteflika au Sahara
Le »Centre Moscou pour les analyses stratégiques et les études technologiques », n’exclut pas que l’armée russe intervienne pour sauver le régime du président Bouteflika d’Algérie, sous prétexte de lutte contre les réseaux de l’Etat Islamique au Sahara algérien, à l’instar de ce qui se passe en Syrie de Bachar Al Assad.
Le journal ‘’Assabah’’, qui a donné la nouvelle, indique que Bachar Al Jaafari, le représentant permanent de la Syrie aux Nations Unies avait confirmé le scénario de l’intervention russe en Algérie, arguant que l’Occident a créé ‘’Daech’’ pour détruire la Syrie, l’Irak et l’Algérie.
Le diplomate syrien, considère ainsi, selon le journal, que l’initiative russe n’est qu’un rappel aux pays membres des Nations Unies de la nécessité de respecter les résolutions du conseil de sécurité.
Démenti d’Akhannouch au magazine français, ‘’l’Obs’’
Le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime a adressé une correspondance à l’administration du Magazine français ‘’l’Obs’’, en réaction à un article publié début Octobre courant, accusant le Maroc et le ministre marocain de l’agriculture de tentative de corrompre un député français au parlement européen, José Beauvais, il y a quatre ans..
Le journal ‘’Al Ahdath Al Maghrebia’’ rappelle à ce sujet, que les faits remontent à 2011, lorsque Akhannouch a fait un exposé détaillé à l’occasion de l‘adoption du protocole de coopération agricole entre le Maroc et l’Union Européenne, sur la politique agricole du Maroc.
José Beauvais, aurait alors demandé, ajoute le journal, une rencontre séparée à laquelle Akhannouch a répondu favorablement en lui proposant d’effectuer une visite au Maroc pour se rendre compte sur la place de la réalité de la politique agricole du Maroc.
Citant la correspondance d’Akhannouch au magazine français, le journal relève que le ministre de l’agriculture s’est dit surpris que Beauvais ait changé le lieu et l’horaire de la rencontre, en proposant de tenir cette rencontre à Montpellier en France, proposition qu’Akhannouch a, par ailleurs, rejetée.