Un état de panique a gagné les personnels de la société «Samir» à Mohammedia sur fond de rumeurs sur l’incapacité de la société à leurs payer les salaires à la fin du mois d’août, affirme le journal « As-Sabah ».
Nombre d’employés de la compagnie, entrée dans une zone de turbulence du fait de la crise financière qui la secoue, se sont empressés d’aller consulter leur compte bancaire, vendredi dernier, pour constater amèrement que les virements de leurs salaires n’ont pas été effectués comme d’habitude à la fin du mois.
D’autre part, le journal «Al Akhbar» rapporte que les opérateurs de transport à Berrechid, surtout ceux qui ont pris l’habitude de transporter, à cette période l’année, les visiteurs du sanctuaire Sidi Omar Ben Lahcen, dans les environs de Kalaat Sraghna, ont eu la désagréable surprise cette année de se voir refuser, par le pacha de la ville, les autorisations pour assurer ce service, contrairement à ce qui avait cours depuis 26 ans.
D’autre part, le journal «Al Massae» relève que la demande croissance d’énergie électrique et les protestations des citoyens contre les factures élevées de l’électricité, surtout durant l’été, ont incité le gouvernement à s’inscrire dans une dynamique encourageant les citoyens à utiliser les énergies alternatives, notamment les panneaux solaires.
Il évoque, à cet égard, l’ adoption par le gouvernement, lors de sa réunion hebdomadaire, tenue jeudi dernier, d’un projet de loi modifiant et complétant la loi relative aux énergies renouvelables dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route visant à développer les sources d’énergie et remédier aux lacunes qui ont entaché l’application de la loi précitée.
La loi modifiée autorise le relèvement de la capacité minimum des installations de production de l’énergie électrique d’origine hydraulique de 12 à 30 mégawatts et prévoit la possibilité de vendre le surplus produit en énergies renouvelables aux installations raccordées au réseau électrique national de haute tension, dépendant de l’ONEE.