La presse nationale paraissant ce samedi s’intéresse à plusieurs péripéties ayant marqué la campagne électorale pour les échéances communales et régionales à ce, à quelques encablures du terme de la campagne, défini pour jeudi prochain à minuit.
A ce sujet, le journal «Al Akhbar» a rapporté que le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a constitué des «brigades d’espionnage», dotées de moyens technologiques performants, avec mise à disposition de voitures particulières pour faciliter les déplacements afin d’espionner les candidats rivaux du parti et coller à leurs trousses durant la campagne électorale.
Selon les mêmes sources, les équipes d’espions restent à l’affût des faits et gestes des concurrents, lors des meetings et enregistrent par le son et l’image leurs activités dans le but de relever leurs écarts et leurs dérapages de façon à permettre au PJD de pouvoir déposer des plaintes dûment étayées devant la justice. De plus, les membres de ces brigades maintiennent une surveillance quasi- permanente devant les domiciles des candidats rivaux pour épier leurs mouvements.
Le même quotidien, se fiant à ses propres sources, indique qu’un membre de la liste électorale d’un parti politique membre de la majorité gouvernementale dans la commune rurale « Asaâda» (banlieue de Marrakech), a tiré des balles en l’air avec son fusil de chasse devant les partisans de sa liste rassemblés à l’occasion. Une des balles a sectionné les fils d’éclairage public et coupé le courant dans le secteur, provoquant une terrible panique parmi les femmes présentes sur les lieux.
Dans le même sillage, le journal «As-Sabah» rapporte que le mandataire de la liste du Rassemblement National des Indépendants dans la commune de Meknassa (banlieue de Taza) a fait une déposition auprès des services de la Gendarmerie Royale à Taza, signifiant qu’il a fait l’objet de menaces de mort au fusil, de la part de partisans du Parti de la Justice et du Développement dans la même commune.
Le même journal signale, dans ce même registre, que Abdeslam Aidouni, mandataire de la liste de l’Union Constitutionnelle à Béni Makada (Tanger) a déposé plainte auprès de M Mohamed Yacoubi, wali de la région Tanger-Tétouan, selon laquelle le candidat du Parti de l’Authenticité et de la Modernité à recouru à l’enrôlement d’enfants pour faire un usage dégradant de sa liste, en exposant, sur le dos d’un âne et d’un chien, les photos des candidats de la liste dont M. Aidouni est mandataire.