La confraternité d’hier s’est transformée en inimitié entre les deux cheikhs salafistes Hassan Kettani et Abou Hafs, qui s’échangent désormais des accusations par presse interposée, tel que le journal Assabah en livre quelques brides.
Le salafiste Hassan Kettani: Abou Hafs a « vendu le match » et dérobé 26 millions de Dar Al Hikma
Ces propos sont relayés par le journal «Assabah» de mercredi, selon lequel, la guerre doctrinale du cheikh salafiste contre son ancien compagnon de geôle cheikh Abou Hafs s’est muée en invectives qui outrepassent les règles de la convenance pour verser dans la calomnie. L’ancien compagnon de geôle durant dix ans, est accusé notamment d’avoir « vendu le match » et dérobé 26 millions de cts des avoirs de Dar Al Hikma.
Ces déclarations de Kettani ont, du coup, fait avorter toutes les tentatives de réconcilier les deux hommes , ajoute le quotidien , surtout après la lourde accusation de délestage des caisses de Dar Al Hikma au point qu’elle cumule aujourd’hui une dette colossale.
Des consuls manipulent des données personnelles de ressortissants marocains expatriés
La fuite d’un document comportant des données personnelles, rapporte le même quotidien, a mis au jour la mauvaise gestion qui règne dans certaines consulats du Maroc. Des données personnelles d’un émigré marocain à Anvers (Belgique), supposées rester confidentielles auprès du consulat, ont été trouvées chez une tierce partie, au mépris de la reglementation en vigueur.
Les courtiers font la loi dans les gares routières
Les courtiers, «Chennaka» d’un autre genre, font la loi dans les gares routières du Royaume, en cette période de l’Aïd qui connaît une forte affluence dans ces stations, s’indigne le journal «al Massae».
Les voyageurs sont pris littéralement à la gorge par ces « chennaka » qui leur font payer doublement, sinon plus, le prix du billet de voyage surtout vers les destinations qui connaissent une forte augmentation du trafic à pareilles occasions, ajoute le quotidien.
Des responsables dans le secteur de l’enseignement sentent le couperet au dessus de leur tête
le sort de plusieurs hauts responsables de l’enseignement, indikque « Al Massae », est suspendu à la révélation le 5 octobre des résultats de l’audit réalisé par l’inspection générale des ministères des finances et de l’éducation nationale, dans certaines régions, au sujet « des scandales finnciers graves », ébruités à travers des fuites téléphoniques attribuées à l’ancienne directrice de l’académie de Rabat et actuelle membres du conseil supérieur de l’enseignement.
Dans le même sillage, le journal «al Akhbar» indique qu’une commission centrale d’inspection est en déplacement, depuis la fin de semaine dernière à Marrakech, pour enquêter sur le scandale des marchés liés au programme d’urgence de l’enseignement, d’un montant de 50 millions de centimes, qui a fait l’effet d’une secousse au sein du ministère de l’éducation à la fin de la saison dernière.
Quant au journal «Akhbar Al Youm» , il écrit que M. Omar Azzsiman, président du conseil supérieur de l’enseignement, de l’éducation et de la formation a passé le relais, mardi 22 septembre, au professeur de lettres Abdelhamid Akkar, pour parler, lors du forum de l’agence Maghreb Arabe Presse, de l’axe relatif aux langues, selon la conception du conseil supérieur de l’enseignement. L’occasion pour lui de confirmer, de façon implicite, que les partisans de l’enseignement en langue dialectale ont perdu la bataille.
Un juge, un expert et des fonctionnaires sur la sellette à cause d’une vente aux enchères
La police judiciaire de Casablanca a ouvert, sur instructions du parquet, une enquête dans une affaire de vente aux enchères d’un bien foncier ( une villa), d’une superficie de 430 mètres sans que la propriétaire ne soit avisée, rapporte le journal « Al Ahdath Al Maghribia». Qui plus est, le procès-verbal de vente est entaché de plusieurs irrégularités et anomalies, au mépris de la réglementation régissant les ventes aux enchères, indique le journal.
Le procureur du roi près le tribunal commercial de 2è degré de Casablanca a auditionné le juge concerné,un expert juridique,deux syndics de liquidation judiciaire ainsi que des fonctionnaires au tribunal ayant supervisé la vente aux enchères, selon le journal quotidien.
Algérie : le général Toufik ouvre le feu sur Bouteflika, l’Algérie n’est plus un Etat
Le journal « Al Ahdath Al Maghribia » se réfère à un document fuité par le général Taoufik, patron de la département du renseignement et de la sécurité (DRS), récemment démis de ses fonctions, où il révèle que c’est lui qui a choisi de quitter les services de renseignement, sans y être contraint par personne. Sa décision a été prise, selon lui, après qu’il ait réalisé que l’Etat algérien n’est plus ce qu’il était. Ce que les Algériens ne savent pas, selon lui, c’est que l’Etat algérien n’est plus entre de bonnes mains. Il n’y a plus de président qui fait acte de présence physiquement et mentalement, ni conseil constitutionnel digne de ce nom, d’aprsè ces propos que’on attribue au général Toufik.