En réponse à ce qui a été publié par certains portails électroniques et sur les réseaux sociaux au sujet de la grève de la faim entamée par des personnes détenues pour des affaires de terrorisme dans la prison locale de Fès, l’administration pénitentiaire a fourni quelques éclaircissements.
La direction de la maison d’arrêt de Fès a démenti, vendredi, l’intention de personnes détenues pour des affaires de terrorisme islamiste d’observer une grève de la faim comme l’avait annoncé auparavant des sites en ligne.
Le 29 avril, précise la même source, 12 détenus ont provoqué une brève mutinerie dans ladite enceinte, réclamant de meilleures conditions de détention et exigeant de profiter de privilèges illégaux, tels que maintenir les portes des cellules ouvertes toute la journée, le rallongement du temps de d’utilisation du téléphone, et un libre accès à la cantine pour acquérir les produits de la vie courante.
Après avoir entamé les mesures disciplinaires appropriées à l’encontre, des personnes impliquées dans ces événements, un certain nombre d’entre elles ont formulé des excuses, s’engageant à ne plus entreprendre ces actions irresponsables qui affectent la sécurité et la sûreté de l’institution, ce qui a conduit la direction de la prison à lever les sanctions annoncées.
Les allégations diffusées sur la situation de ces personnes par ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme n’a d’autre objectif que de porter atteinte à la réputation de l’administration pénitentiaire, conclut le communiqué.






