Alors que l’Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik a décidé de de se constituer partie civile dans le dossier des 11 membres des forces de l’ordre assassinés par les séparatistes du Polisario, ces derniers s’agitent à l’approche du procès prévu le 26 décembre devant la Cour d’appel après la décision de la cour de cassation de lui transférer ce dossier.
Les familles et les amis des victimes de Gdim Izik ont annoncé, vendredi, la création d’une association de coordination afin de défendre leurs intérêts et rendre justice aux victimes tuées de sang froid par des sympathisants des séparatistes le 8 novembre 2010, dans la banlieue de la ville de Laâyoune.
A noter que l’association de coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik qui vient d’être mise sur pied, s’assigne pour objectifs de faire connaître les éléments des forces de l’ordre ayant été victimes, parmi d’autres, des événements de Gdim Izik, et de les faire reconnaître en tant que martyrs du devoir national.
Elle tend également à faire face, par tout moyen légitime, à l’ensemble des tentatives d’oblitération des éléments constitutifs du crime horrible dont ont été victimes ses enfants, à préserver la mémoire des victimes et à leur rendre hommage à travers l’application de la loi à l’encontre des coupables.
Dans un communiqué, l’Association dit saisir la présente occasion pour réaffirmer son entière confiance envers le pouvoir judiciaire en tant que voie de recours et de mécanisme de concrétisation de la justice, « une justice, souligne-t-elle, apte à dévoiler le caractère criminel des actes ayant entraîné l’assassinat de nos enfants et la manière, autant barbare qu’inhumaine, adoptée par les coupables et consistant à mutiler les cadavres des défunts, à uriner sur eux et à persévérer à les estropier ».