La Gauche Unie (extrême gauche espagnole) a réussi à trouver la faille dans le procès des événements de Gdim Izik qui a repris de puis lundi devant la chambre criminelle prés la Cour d’appel de Salé.
C’est grâce à sa délégation d' »observateurs » conduits par Jon Rodriguez, responsable du Groupe de Travail sur le Moyen Orient et l’Afrique de la Commission Fédérale des Relations internationales de l’IU, que cette formation politique a cherché et fini par trouver l’erreur: « absence du certificat de décès des prétendues victimes » des crimes imputés aux 24 sympathisants des séparatistes du Polisario, objets de ce procès.
Donc, pour la Isquierda Unida, les 11 membres des forces de l’ordre marocaines assassinés de sang froid un certain 8 novembre 2010 à Gdim Izik, banlieue de Laâyoune, n’existent pas, n’ont jamais existé et n’existeront jamais. La vidéo projetée en plein tribunal devant ses assassins, leurs défenseurs, les familles des victimes et leurs avocats, vidéo montrant le cadavre d’un membre des forces de l’ordre décapité, et un autre gisant parterre sur lequel un énergumène dépourvu de tout sens humain urinait dessus, c’est que de la propagande aux yeux de ces « observateurs » auxquels on a permis de venir assister au procès.
« Nous avons vérifié qu’il n’y a même pas un certificat de décès des prétendues victimes des crimes dont on les (les assassins) accuse, en plus on n’a présenté aucune preuve qui puisse les lier aux actions imputées », a déclaré à la presse espagnole Jon Rodriguez.
Selon lui, ce procès a « démontré jusqu’à présent que nous sommes devant un procès à dessein politique évident, celui de décapiter le mouvement sahraoui dans les territoires occupés par le Maroc depuis 1976 ». Pourtant, c’est bien un éléments des forces de l’ordre marocaines qui a été décapité ce jour là et les images existent pour l’attester.
Les propos de cet « observateur » qui s’est assigné pour mission de ternir l’image de la justice marocaine, et à travers elle, tout un Etat souverain et un peuple, illustrent bien la mauvaise foi des responsables de cette formation politique qui ne s’arrête pas en si bon chemin. « Tous les accusés qui ont été interrogés jusqu’à présent ont dénoncé toute sorte de torture physique et psychologique de la part des forces de sécurité marocaines pour leur arracher des confessions (…) », affirme-t-il avant d’ajouter que plus ce procès dure, plus les autorités marocaines en tirent profit pour « servir les intérêts politiques du régime alaouite au niveau interne et externe ».
Lorsque ces assassins présumés avaient été jugés par un tribunal militaire, ces mêmes « observateurs » à la solde des séparatistes et de l’Algérie, s’étaient insurgés contre l’Etat marocain, et à présent qu’ils (les accusés) ont la chance de comparaître devant un tribunal civil, conformément au respect de l’Etat de droit comme l’ont reconnu plusieurs autres observateurs étrangers, on reproche aux autorités de jouer les prolongations.
Jon Rodriguez en veut à mort au gouvernement espagnol de Mariano Rajoy qui, déplore-t-il, « n’a pas ouvert la bouche après que les autorités marocaines aient empêché l’entrée d’un juge espagnol » qui voulait assister en tant qu’observateur à ce procès.
Les marocains, en particulier les familles des victimes, les collègues des 11 martyrs tombés sur le champ d’honneur, et les hommes en uniforme doivent s’en mordre les doigts en voyant les autorités autoriser ce prétendu observateur et sa délégation assister librement au procès pour ensuite débiter, à partir du territoire marocain, de tels propos haineux et méprisant à leur endroit et à l’endroit de la justice marocaine.






