Ouvrant un nouveau chapitre des procès des détenus des événements d’Al Hoceima, Hamid El Mehdaoui a menacé le juge de la cour en lui indiquant qu’il pourrait se suicider dans sa cellule si le tribunal ne lui accordait pas le droit de parler et de se défendre.
Avant d’entamer sa plaidoirie, El Mahdaoui a exprimé sa solidarité avec Taoufik Bouachrine qu’il a qualifie de victime d’un « jugement abusif » instigué par deux ministres « dépravés« .
Pour sa part, et au moment de sa reconduction aux geôles pour pause, Nasser Zefzafi a prononcé une allocution exprimant sa solidarité avec Bouachrine, soulignant qu’il a fait l’objet d' »exactions » pour avoir soutenu le hirak, ajoutant que le jugement de ce journaliste prouve que les pratiques de l’ère de Bassri et Oufkir sont tjrs de mise, avant de scander les slogans suivants: « le peuple veut celui qui a tué le martyr » et « le peuple veut la réalisation des revendications« .