Elle se présente comme une ONG œcuménique de défense des droits de ‘homme, créée en 1974. Mais à en juger par son soutien aveugle aux séparatistes du Polisario, exprimé à coup de communiqués- une bonne dizaine en à peine un an- cette ONG, en l’occurrence l' »Action chrétienne pour l’abolition de la torture » (ACAT) a dévoilé sa face hideuse qui se caractérise par une haine viscérale à l’endroit du Maroc qu’elle tient dans sa ligne de mire, ne ratant aucune occasion pour le vilipender et mettre en doute son système politique et judiciaire.
Le dernier communiqué en date est celui du 27 janvier 2017, publié sur son site internet et rédigé par la française Hélène Legeay (responsable des programmes de la région « Mena » au sein de cette ONG), et portant sur la reprise du procès des 24 assassins présumés des 11 membres des forces de l’ordre lors des événements de Gdim Izik le 8 novembre 2010.
Sous le titre: « Maroc préoccupations autour du procès des militants sahraouis de Gdem izig », Hélène Legeay dit exprimer « les préoccupations de l’ACAT quant aux conditions de reprise du procès, notamment « les risques d’instrumentalisation des souffrances des familles des victimes et les entraves dressées devant la défense des accusés par les autorités marocaines en violation du droit à un procès équitable ». Elle dit également craindre que « la diffamation des accusés et de leurs avocats par certains médias ne vise à détourner l’attention de l’absence de preuves comme cela a été affirmé par la cour de cassation et les allégations d’extorsion d’aveux sous la torture(…) ».
Cette ONG qui soutient, en outre que « les accusés doivent avoir droit à un procès équitable selon le droit international humanitaire du fait que le Sahara occidental est occupé par le Maroc », a prétendu que « les magistrats ont empêché le avocats français de plaider cette thèse devant le tribunal, sous prétexte de la nécessité de s’exprimer en langue arabe, tout en sachant que tout avocat marocain condamnant l’occupation marocaine encourt de sérieux risques d’emprisonnement ».
De tels argument de la part de cet ONG qui prétend combattre « partout dans le monde les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la torture, les exécutions capitales judiciaires ou extra-judiciaires, les disparitions, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides », ont de quoi susciter l’indignation, car relevant de la désinformation et du parti pris. D’autant plus que cette ONG affirme assister les victimes de tous ces crimes, notamment en se constituant partie civile devant les juridictions pénales. Pourtant, dans le cas précis des événements tragiques de Gdim izik, ce sont bien les 11 membres des forces de l’ordre qui sont les véritables victimes, assassinés froidement lors d’une razzia menée par les séparatistes contre tout ce qui porte l’uniforme, n’hésitant pas à uriner sur un cadavre.
L’ACAT s’est donc trompée de banc, car au lieu d’occuper celui de la défense des victimes et de leurs proches, blessés à jamais dans leur chair et privés de leur bien-aimé, elle a choisi celui des bourreaux sous prétexte qu’ils sont des sahraouis qui vivent sous l' »occupation marocaine ». En prenant leur défense et en n’hésitant pas à jeter l’anathème sur le système judiciaire marocain, cette ONG a prouvé, encore une fois, qu’elle roule pour les séparatistes du Polisario et leur mentor l’Algérie, et que leur slogan de défense des droits de l’homme, est creux.