Une téléconférence a réuni cette semaine des représentants de la Russie, du Maroc et d’autres États africains, notamment le Burkina Faso, le Cameroun, le Bénin, la Guinée, l’Égypte, la Zambie et la Côte d’Ivoire, pour examiner la prochaine création d’un musée de la culture africaine à Moscou, a appris Barlamane.com de ses sources. Ce projet, unique en son genre hors du continent africain, entend renforcer les liens culturels et humanitaires entre la Russie et l’Afrique.
Dans le cadre de cette démarche, Moscou insiste sur la nécessité d’élargir les relations diverses avec les pays africains. On appelle que cette initiative s’inscrit dans les priorités définies par le président russe Vladimir Poutine dans le cadre des “étapes prioritaires dans la direction africaine.” Le musée, selon lui, sera une tribune essentielle pour mieux faire connaître en Russie la richesse culturelle et historique de l’Afrique.
Pour le Maroc, pays ayant pris une part active aux discussions menées, ce projet constitue une occasion de mettre en lumière son patrimoine culturel en tant que carrefour entre l’Afrique et d’autres régions du monde. Les représentants marocains ont souligné le rôle central que pourrait jouer le musée dans la mise en valeur de la diversité culturelle marocaine, notamment à travers ses traditions sahariennes, amazighes, arabes et africaines.
Quant aux responsables du Forum de partenariat Russie-Afrique, ils ont évoqué l’importance de ce musée pour sensibiliser le public russe à la diversité et à l’identité des peuples africains. Outre son rôle d’exposition, cette institution devrait devenir un lieu d’échanges éducatifs, culturels et économiques, renforçant ainsi les relations bilatérales.
Le rôle du Maroc dans la coopération culturelle russo-africaine
Le Maroc, grâce à sa place de premier plan dans les échanges culturels sur le continent, peut jouer un rôle essentiel dans ce projet. Rabat pourrait proposer une représentation de ses diverses carrefours culturels tout en collaborant avec la Russie pour favoriser les échanges artistiques et éducatifs. Par ailleurs, le Maroc, qui attire lui-même de nombreux étudiants africains, pourrait tirer enseignement de ce projet pour enrichir ses propres relations culturelles et académiques avec la Russie.