Le Secrétariat provincial de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) en France annonce, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Barlamane.com, qu’il a suivi, avec beaucoup d’inquiétude, le débat sur le projet de loi n° 22.20 relatif à l’utilisation des réseaux sociaux.
Les militants de l’USFP en France affirment, dans leur communiqué, suivre avec intérêt et inquiétude le débat sur le projet de loi n°22.20. Pour le secrétariat français de l’USFP, ce projet de loi aurait de graves conséquences sur divers acquis en matière de droits et de libertés, notamment la liberté d’expression. Ces libertés, l’USFP a été au front pour les défendre depuis toujours, écrit le secrétariat provincial de l’USFP.
Ainsi, le secrétariat provincial de l’USFP en France exprime son rejet absolu et catégorique du projet de loi 20-22. Un projet « en totale contradiction avec les principes du parti et les orientations de ses militants, et qui contredit les références juridiques internationales que le Maroc a ratifiées ». Ce projet de loi, pour le secrétariat provincial de l’USFP, « met l’identité du parti et sa réputation sous le joug d’enchères politiques et historiques inacceptables ».
Le secrétariat provincial de l’USFP ajoute que « l’Etat marocain, le Chef du gouvernement et tous les membres de ce dernier portent la responsabilité de ce projet de loi, et du danger qu’il constitue par rapport aux droits de l’hommes et les acquis réalisés dans ce sens ».
Et d’ajouter que « ce projet de loi vise à faire des institutions représentatives des marionettes au mains des plus riches et aux mains de ceux qui marchandent dans la religion ». De plus, ce débat intervient dans un contexte national où prime la mobilisation collective et un esprit de citoyenneté sans précédent.