Le ministre de la Jeunesse et des Sports, porte-parole du gouvernement, Hassan Abyaba, de l’Union constitutionnelle (UC), montre de plus en plus qu’il se met au diapason du parti de la Lampe.
Hassan Abyaba, ministre de la Jeunesse et des Sports, porte-parole du gouvernement, a choisi de s’aligner avec les dirigeants du PJD pour gagner leur confiance pour le reste de son mandat au sein du gouvernement El Othmani II. En effet, après avoir « cédé » ses fonctions au ministre d’État pjdiste chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, il a encore choisi de léguer ses responsabilités à d’autres dirigeants du parti de la Lampe afin de servir leur agenda électoral.
Il semble donc que la tendance générale dans le département d’Hassan Abayba est dans le sens d’une abdication de plus en plus accusée des attributions du ministre en faveur du PJD. Alors que l’organisation du congrès de la Ligue marocaine de défense des droits de l’homme (LMDDH) au complexe de la jeunesse et de l’enfance de Bouznika a été interdite par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Hassan Abayba, la manifestation a été maintenue par le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid. Une décision scandaleuse qui piétine sur les périmètres du porte-parole du gouvernement, pourtant fixés par décret.
Par ailleurs, Hassan Abayba a préféré de s’absenter de la finale de la Coupe du Trône pour les jeux collectifs (football pour sourds et muets, volley-ball et basketball en fauteuil roulant) pour la saison sportive 2018-2019 pour que Saâdeddine El Othmani, Chef du gouvernement, et Jamila El Moussali, ministre de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalité et de la Famille, puissent marquer leur coup et avoir la vedette lors de cet événement organisé par le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports.
L’absence de Hassan Abyaba de cet événement est très significative. Elle interroge les raisons qui l’ont poussé à décider de ne pas répondre présent à cette manifestation sportive. Et ce, d’autant plus qu’il est devenu dernièrement, selon plusieurs acteurs politiques, un pion facilement manipulé par le parti de la Lampe.