Les décisions prises par les pouvoirs publics, pour freiner la propagation du covid-19 au Maroc, ont montré leur efficacité. Elles ont été même saluées à l’international. Toutefois, il semble que la sagacité et la clairvoyance, dont le Royaume a fait preuve depuis le déclenchement de la crise, n’ont pas été beaucoup appréciées par l’Hexagone.
Au Maroc, la progression de l’épidémie est lente, en comparaison avec d’autres pays. Dès le départ, le pays a adopté une stratégie avant-gardiste et préventive. Des choix qui ont suscité des commentaires bienveillants de par le monde mais également de nombreux envieux aigris, à l’international, notamment des Français et Marocains, totalement dépourvus de l’amour de la patrie.
Dans ce contexte, Badriya Atallah a consacré un épisode spécial de la saga « dirha gha zwina » [agis bien … tout finit par se savoir] diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com en dialecte, au silence des partis politiques et de certaines personnalités face aux allégations choquantes répandues dernièrement sur la réponse du Maroc face à la pandémie. Elle nomme expressément le prince Moulay Hicham, installé aux Etats-Unis, qui a décidé de retourner au Maroc pour se protéger du coronavirus. Et pour cause ! C’est l’un des pays qui peut se targuer d’avoir pu freiner et ralentir la progression de la pandémie.
Il s’avère que Moulay Hicham, ami de Serge Halimi, directeur de publication du Monde diplomatique, n’est pas très content de la réponse rapide du Maroc face à la pandémie. Quoi de mieux que d’inciter Serge Halimi à attaquer le Maroc à travers un papier mal argumenté ? Serge Halimi a accusé l’ancien modèle de développement de faillite et a prédit un scénario à la libanaise au Maroc. Mais, quel lien y a-t-il entre le Maroc et le Liban si l’on excepte le copain de Halimi, le prince Moulay Hicham dont la mère est libanaise et qui porte donc du sang libanais ? Aucun !
Le Monde diplomatique n’était pas le seul média français qui s’en est pris au Maroc. Agence France-Presse (AFP), le nouvel observateur et le monde ont également fait usage de leurs colonnes pour s’efforcer de nuire à l’image du Maroc à travers de l’infox et de plusieurs allégations forgées de toutes pièces. Face à ces accusations, « wlidat frança » [NDLR : la soi-disant élite qui a poursuivi ses études en France et qui a, par la suite, accédé à des postes de pouvoir] n’a pas réagi : eh oui, silence radio ! On se demande alors pourquoi Karim Ghellab, Yasmina Baddou, Adil Douiri, entre autres, n’ont pas répondu aux allégations de ces médias qui ont essayé de porter préjudice au Maroc. Pourquoi n’ont-ils pas fait preuve d’amour de la patrie ? Il s’agit pourtant du pays qui les a choyés et dont ils doivent se sentir étroitement et affectivement liés !
Par ailleurs, l’ex-ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba, était également aux abonnés absents. Les membres de l’Exécutif aussi. Ils ont préféré de garder le silence. D’ailleurs, un certain pjdiste, qui répond au nom de Mustapha El Khalfi, si vous vous souvenez toujours de lui, a profité de ce timing pour s’immiscer dans les affaires du gouvernement, mais pas pour répondre aux propos choquants de la France.
La patrie de Voltaire ne veut pas aujourd’hui admettre que le Maroc a pu freiner et ralentir la progression de l’épidémie, grâce à une panoplie de mesures, telle que la suspension du trafic maritime et aérien, une décision qui, d’ailleurs, n’a pas plu aux Français. Aujourd’hui, la France ne veut absolument pas avouer son échec et reconnaître que la stratégie du Maroc est, bel et bien, plus performante que la sienne. Quoi de mieux qu’une salve d’attaques contre notre pays pour se sentir insurpassé et sans égal ? Au lieu de reconnaître ses propres erreurs et aller de l’avant comme beaucoup de pays européens. A défaut de reconnaître la promptitude avec laquelle a agi le Maroc -qui a conduit l’Union européenne a débloquer immédiatement un budget pour le Maroc- tournez-vous vers vos propres échecs, analysez-les pour mieux gérer vos décisions futures.