Qui a dit qu’à l’hôpital on ne se sentait pas bien ? Abdullah Kozan, sait de quoi il parle, lui, qui y a passé 47 ans de sa vie, tellement il se sentait bien dans les beaux draps blancs entouré de jolies infirmières.
Ce septuagénaire qui a fini par décéder, vendredi dernier, dans un hôpital public de Bursa, disait qu’il s’y trouvait bien, selon l’agence de presse Dogan.
Souffrant d’asthme et de diabète, Abdullah Kozan avait été admis pour la première fois dans cet hôpital en 1968 pour de simples maux de tête. Il ne l’a depuis jamais quitté parce qu’il n’avait «aucun autre endroit où aller et s’entendait très bien avec le personnel de l’établissement», ont confié des employés de l’établissement. A la fin de chacune de ses hospitalisations, il y était automatiquement réadmis comme un nouveau patient, ont-ils expliqué.
«Il faisait partie de l’hôpital. Nous le protégions parce qu’il avait la carte verte (une carte émise par la sécurité sociale turque pour les plus démunis). Mais nous n’avons pas pu le sauver lorsque son état s’est dégradé au deuxième jour de la fête de l’Aïd (vendredi dernier)», a raconté un des salariés de l’hôpital.
De là à dire que c’est le mouton qui l’a envoyé dans l’au delà, il n’ ya qu’un pas…






