Dans son dossier à charge contre le Maroc, le magazine Marianne décrit le criminel sanguinaire Naâma Asfari qui purge une peine de trente ans de prison, comme «militant sahraoui». L’infâmie ultime.
Le magazine français Marianne a décrit, dans sa dernière édition, le criminel Naâma Asfari qui purge une peine de trente ans de prison, comme «militant sahraoui». Pourtant, cette ignoble qualification ne peut occulter le fait que cet homme a «été condamné par la justice marocaine pour des crimes graves, y compris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre».
Pour rappel, onze policiers avaient été tués et plusieurs dizaines d’autres blessés. Désarmées, inoffensives, certaines victimes avaient été égorgées, souillées et mutilées, selon des vidéos qui avaient provoqué une onde de choc internationale.
En 2016, la plus haute juridiction française, la cour de cassation, a jugé irrecevable une plainte de Naâma Asfari, condamné pour association de malfaiteurs, outrages et violences à fonctionnaires publics et homicides volontaires.
L’épouse de l’égorgeur, un pion dans des manœuvres contre le Maroc
Comble du ridicule, la plainte déposée à Paris au nom de Asfari et de son épouse française, Claude Mangin, — fer de lance d’une campagne hostile au Maroc depuis plusieurs années — se fondait sur une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour la faire reconnaître comme une «victime» dans l’affaire de son conjoint et, de fait, rendre la justice française compétente.
Barlamane.com a appris que Claude Mangin a eu droit, en 2021, à des «visites d’inspection» à l’improviste, de la part des militants d’Amnesty et de Forbidden Stories. Peu sûrs de la valeur de leur «enquête» et afin de parer aux inconvénients de ses manquements, ces derniers ont prétendu que les autorités marocaines se seraient intéressées au téléphone de la sexagénaire. À tort d’ailleurs, et sans preuves.