Les quartes centrales syndicales, Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), et la Fédération démocratique du travail (FDT), ont annoncé une grève nationale générale de 24h, le 24 février.
La décision a été annoncée durant une conférence de presse mercredi au siège de l’UMT à Casablanca.
Les centrales expliquent que cette décision constitue une réaction aux « dépassements dangereux » et au « traitement irresponsable du gouvernement face aux exigences de la classe ouvrière » en ciblant leurs acquisitions et en ignorant leurs droits. Elles reprochent également au gouvernement ses « décisions impopulaires » prises de manière unilatérale au détriment des intérêts de la classe ouvrière.
L’UMT, avait exprimé dans un communiqué publié lundi, son profond regret pour ce qu’elle considère un « manque d’engagement » de la part du gouvernement, et son intransigeance face aux demandes de la classe ouvrière, ainsi que sa persistance à refuser le dialogue, malgré les initiatives sincères du mouvement syndical.