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Le Maroc, dit Badria Atallah l’animatrice de « Dirha Gha Zwina » est un beau pays protégé par la grâce de Dieu, malgré certains ministres qui dépensent l’argent public à outrance et au vu et au su de tous.
Badria Atallah poursuit en adressant une réclamation au chef du gouvernement, en ce dernier jour de l’année 2021. Elle lui demande de distribuer une circulaire à ses ministres pour leur conseiller de minimiser leurs dépenses. Certains en ont grandement besoin, comme la ministre du tourisme lors de ses récents séjours en Espagne et aux Emirats arabes unis.
D’ailleurs, Atallah rappelle avoir fait la remarque à Akhannouch sur ses vacances annulées à Courchevel ; sachant bien entendu que Akhannouch ne se servira jamais dans les caisses de l’Etat, vu ce que lui rapporte les hydrocarbures, entre autres. C’est certes un héritier et le Maroc l’a aidé à prospérer. Mais Badria revient sur l’épisode où elle lui avait demandé de dépenser dans le tourisme du pays. Et à défaut, s’il n’aime pas voyager au Maroc, elle lui suggère de distribuer aux orphelinats , une part de la somme qui n’a pas été dépensée à Courchevel.
En parlant de Courchevel, Badria se pose la question sur le procédé, en tant que Marocain, que le CDG allait enclencher pour sortir cette somme extraordinaire d’argent sachant que l’Office des Change limite à un montant modique la dotation touristique ? L’hotel où il allait séjourner lui aurait demandé plus de 100 millions en dépenses. Comment allait-il sortir ces devises ? Il faut être pragmatique, martèle Badria Atallah : si chaque ministre agit ainsi en dépassant sa dotation, les réserves en devises vont chuter. Quant à la ministre du tourisme et son directeur à l’ONMT, il faudrait leur poser la question concernant la délégation de 40 personnes qui les a accompagnés en Espagne. Et ce, sans compter les EAU : l’exposition 2020 a, précise l’animatrice, contribué au taux de croissance des Emirats à hauteur de 2%.
Voilà à quoi il faudrait se comparer, souligne-t-elle en haranguant le chef de gouvernement : il faudrait se pencher sur des décisions à même d’augmenter le taux de croissance et arrêter les marchés et transactions « de la honte » qui ne bénéficient nullement au Maroc. Il s’agirait également, avance-t-elle, de placer des responsables aux postes qu’ils ne méritent pas et non pas en obéissant au clientélisme et au profit personnel. Ainsi, la ministre du tourisme, qui bénéficie de la nationalité française comme son mari, réisidait au Luxembourg, loin des préoccupations maroco-marocaines jusqu’à ce qu’Akhannouch l’appelle et lui offre un département ministériel parmi les plus importants au Maroc. Et ce, parqu’il s’agit d’une ancienne connaissance qui a travaillé dans son groupe Akwa par le passé. Comment un tel profil peut-il s’impliquer dans la bonne gouvernance et la bonne gestion de la dépense publique, interroge Badria Atallah ?
Même Akhannouch , soutient-elle, doit clarifier en tant que chef de gouvernement, les marchés du kérozène. Il faudrait aussi clarifier l’octroi à deux enseignes uniquement les stations-services qui jalonnent les autoroutes du Maroc.
Badria Atallah insiste sur le fait qu’on voudrait mille profils comme Akhannouch, mais pas un Akhannouch qui ait pour lui tout seul ce qui reviendrait à 1000 personnes.
Le gouvernement Akhannouch, poursuit Atallah, a été nommé le 7 octobre dernier. De ce fait, le 17 janvier, il aura bouclé les 100 jours de gouvernance. Les Marocains se sont habitué ce jour-là à une déclaration- bilan de ces 100 jours de la part du CDG. La vérité est que la population à ce jour n’a rien vu d’efficient, se désole l’animatrice. Les Marocains ont vu un seul ministre qui s’agite de toutes parts et cumule les bévues : Abdellatif Ouahbi.
Sur ce point, Badria Atallah conseille à Akhannouch de procéder à un remaniement ministériel, vu la qualité de son équipe et ce, tant qu’il est au début de sa législature.
Sa ministre des Finances , rappelle-t-elle, a publié au Bulletin officiel le nombre et les noms des organes de presse qui publient les annonces administratives. Elle a décidé toute seule qui avait le droit ou pas d’en bénéficier. Et ce, bien que la loi soit claire. Elle n’a pas non plus respecté la loi pendant son mandat en tant que ministre du tourisme. Elle a annulé, sans en avoir le droit, un grand marché qui avait bénéficié à une société de Casablanca qui n’était pas très connue. Puis, elle a fait appel à des sociétés amies.
L’argent du contribuable va donc vers des marchés illégaux. Sans compter les démarches couteuses de légalisation de papier exigées et de corruption pour n’importe quel acte auquel est confronté l’investisseur. Akhannouch n’a rien fait sur ce volet non plus, dit Badria atallah. Par contre, Akhannouch a fait retirer la loi sur l’enrichissement illicite. Pour son propre bénéfice. Ce n’est pas avec le clientélisme et la rente que le pays va s’en sortir, dénonce-t-elle. Le Roi, affirme-t-elle, a donné à ce gouvernement une occasion en or qui est le nouveau pacte social. Il s’agit de prendre le train en marche.
Badria Atallah conclut sur un autre sujet qui intéresse les Marocains. Elle rappelle que les vraies couleurs de Zakaria Moumni que Barlamane.com a toujours révélées font aujourd’hui l’actualité. Même ses propres amis, comme Mustapha Adib qui est tout aussi tristement célèbre que lui, le traitent de voleur sur les réseaux sociaux. Et ce, depuis qu’il est apparu dans une vidéo comptant de l’argent provenant de chantages et d’extorsions.