Le gouvernement marocain a accusé l’organisation des droits de l’homme, Amnesty International (AI) de faire de la politique et de ne pas respecter « le cadre et la nature d’une organisation des droits de l’homme ».
Selon l’agence EFE, c’est ainsi que le gouvernement a réagi, jeudi, au communiqué publié mardi dernier par AI qui accuse les autorités marocaines de « poursuivre les journalistes pour avoir fait leur travail, ainsi que des activistes pacifistes », et de mener « une campagne pour faire taire les voix dissidentes (…) ».
EFE cite le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement qui estime que ce rapport « manque d’équilibre et constitue un communiqué politique », rappelant à l’organisation basée à Londres son « devoir de respecter le cadre et la nature d’une organisation des droits de l’homme ».
Selon Mustapha El Khalfi, le communiqué d’Amnesty International est plein d’ « évaluations », déplorant le fait qu’elle passe outre les avancées du Maroc en matière des droits humains, en se concentrant sur des aspects « marginaux » qui finissent par paraître primordiaux.






