Pour les échéances de 2021, le PJD est prêt à tout, y compris le fait de contourner les actions constitutives de régulation du système funéraire. Une scandaleuse captation des pratiques sociales et celle de leur financement à des fins électoralistes.
Le Parti de la justice et du développement (PJD) passé maître de fuir la confrontation des idées et des programmes en faveur de mesures clientélistes pour biaiser le libre choix des électeurs, cherche à étendre son contrôle sur le service public des funérailles. Le conseil d’arrondissement Rabat-Hassan présidé par Souad Zakhnini, affiliée au parti islamiste, a diffusé une affiche informant de la gratuité des services au défunt proposés par le conseil, notamment le constat de décès, le transfert des dépouilles mortelles et les tentes dressées en la circonstance ainsi que toutes les démarches de la dimension économique liée aux activités entourant le dernier passage.
Si les membres du PJD à Rabat se sont félicités de cette initiative, d’autres ont dénoncé une campagne électorale précoce, et un monopole inacceptable sur le commerce funéraire et une lutte inconcevable d’appropriation des services funéraires pour de bas calculs électoralistes. Le débat d’idées nécessaire à la démocratie se trouve étouffé sous le poids des campagnes tapageuses à l’aide de pratiques de propagande.
Le PJD, en quête de légitimation électorale après plusieurs années de conduite désastreuse des politiques publiques, fait de la surenchère au lieu de peser sur les débats et faire aboutir les projets concernant ses territoires de représentation.






