La notification de la décision de Zakaria Moumni d’abandonner sa nationalité marocaine a été reçue, mercredi, par Rabat, a-t-on appris de bonne source.
L’avocat de Moumni, le français Bourdon (discret à ce jour) est entré dans la danse. Une demande de mesure suspensive sera formulée auprès de la Cour européenne des droits de l’homme.
L’entrée en lice de Bourdon, avocat également de Moulay Hicham, veut dire qu’on cherche à montrer à l’étage supérieur surtout que Moumni vient de confier qu’une plainte visant une 3eme personne est en cours.
L’ancien boxeur marocain, rappelle-ton, a déchiré, dans un état de délire ‘’hitchcockien’’, son passeport marocain, lors d’une émission télévisée, lundi, sur la chaîne française ‘’TV5-Monde’’.
Arrêté à Rabat en 2010, suite à une plainte pour chantage contre deux personnes, pour un montant de 2000 Euros, en échange de la promesse de leur trouver du travail en France, Moumni avait été condamné à une peine de 30 mois de prison ferme, avant de bénéficier de la grâce royale.
A sa sortie de prison, Moumni entreprend, en compagnie de son épouse de nationalité française, de négocier avec les autorités marocaines pour obtenir 5 millions d’Euros, destinés à financer la création d’un club sportif de ‘’kick boxing’’, un sport non reconnu par les jeux olympiques.
L’échec de ses tentatives d’extorsion de fonds a poussé Moumni et son épouse à mener une véritable campagne de dénigrement contre le Maroc, en particulier contre Abdellatif Hammouchi, directeur général de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et directeur général de la sûreté nationale (DGSN), que Moumni accuse de torture.
Les observateurs considèrent que le geste de Moumni témoigne d’un fort sentiment de haine à l’encontre de son pays d’origine et des marocains.