L’affaire du viol de la jeune femme qui lui a coûté la vie avait révulsé le pays. L’annonce de la condamnation à mort du suspect principal dans cette affaire a été accueillie par des manifestations de satisfaction des acteurs de la société civile.
Le verdict relatif à l’affaire de la jeune Hanane, qui a lutté pour sa vie après avoir été violée avec une brutalité extrême, avant de rendre l’âme a satisfait le collectif des associations qui avaient annoncé qu’elle se constituerait partie civile pour le procès. C’est une affaire qui a scandalisé l’opinion publique, jetant une lumière crue sur les violences subies par les femmes.
Un tribunal a jugé coupable le principal accusé dans ce viol et l’a condamné à la peine capitale. Huit autres personnes impliquées dans cette affaire ont été condamnées à cinq ans de prison pour leur participation dans les faits. La partie civile, un collectif composé de 13 associations, a déclaré dans un communiqué qu’il est impératif de renforcer la législation contre les violences sexuelles et d’accélérer les procédures judiciaires pour ce type de cas, déplorant que la peine de mort, même si elle est coercitive dans ce cas, soit encore en vigueur.
Cependant, le collectif a critiqué la législation nationale qui, pour lui, présente des acquis mais aussi des limites comme celle qui ne permet qu’aux établissements d’utilité publique et les associations, jouissant de la personnalité juridique depuis cinq ans d’agir dans certaines affaires. Il invite à permettre à toutes associations déclarées d’ester en justice et de se constituer partie civile pour cause d’atteinte aux intérêts collectifs.






