Cette opération, qui concerne les véhicules mis en fourrière durant plus d’un an, a été entamée par le Conseil communal dans le cadre de la restructuration et la modernisation de la fourrière, suivant les normes en vigueur, a précisé Lamrani dans une déclaration à la presse.
Soulignant que « Le Conseil communal veille à prendre toutes les mesures nécessaires, en 2018, pour alléger la pression sur la fourrière communale, en évacuant les véhicules ayant dépassé les délais légaux, et pour restructurer, organiser et moderniser la gestion de cet espace ».
Cette restructuration englobe, notamment, le recours aux nouvelles technologies pour l’organisation et la gestion de cet espace afin d’y assurer le minimum de sécurité et la mise en place d’un guichet unique pour simplifier les démarches d’accès et de récupération des véhicules mis en fourrière, a-t-il précisé.
La vente des 1.900 motos ayant dépassé les délais légaux à la fourrière a été accomplie via un appel d’offres, notant que la procédure d’ouverture des plis, qui a eu lieu le 27 décembre dernier, a été préférée aux enchères et ouvert largement la voie aux opérateurs souhaitant acquérir les engins saisis, a fait remarquer le vice président du conseil communal de Rabat.
À noter que, le marché, conclu pour 1,68 MDH, y compris la ferraille, a été au-delà des attentes de la commune, qui tablait sur 1,40 MDH, dont 20.000 DH pour la ferraille.