Un nouveau scandale vient étouffer le conseil municipal de Kénitra, présidé par Aziz Rabbah, dirigeant péjdiste. Celui-ci a tout bonnement dilapidé la sommes 4,5 millions de dirhams du budget du conseil, alors qu’il échangeait une terrain appartenant à la municipalité avec un autre détenu par un particulier, et ce dans le but d’y aménager un entrepôt, en dehors de la ville.
Aziz Rabbah a jugé judicieux d’échanger une parcelle de terrain appartenant à la la municipalité contre une autre détenue par un particulier. Cet échange s’est fait chez un notaire réputé proche des péjdistes de Kénitra, pour un montant de 4,5 millions de dhs entre le particulier et le Conseil, informe une source de barlamane.com. Cette somme exorbitante était censée être injectée dans la trésorerie du Conseil municipal de Kénitra, qui souffre déjà d’un manque flagrant de liquidité vu la mauvaise gestion financière qui l’entoure, sauf qu’elle est toujours détenue par le notaire, et que Rabbah ne semble de sommer ce dernier de lui donner le dû de son Conseil.
Cette information a été appuyée par Rachid Belmkissia, vice-président du conseil municipal, qui a confirmé à barlamane.com que cette transaction a été estimée à plus de 4 millions de dhs hors frais de notaire, qui détient toujours la somme de la transaction. Il a ajouté que le Conseil a choisi d’authentifier cette transaction auprès d’un notaire « bien connu », sauf que celui-ci « ne nous a pas encore remis la somme en question, prétextant « des problèmes ».
Pour sa part, Abdellah El Ouarti, istiqlalien et membre du conseil municipal de la ville a affirmé qu’il était surpris lorsqu’il a assisté à la commission des finances, lors de laquelle un ensemble de points a été abordé. Lors de cette commission, le Conseil a affirmé qu’il avait un excédent de liquidité en termes de foncier, mais n’a cependant pas fourni de chiffres exacts. « Quand j’ai demandé aux administrateurs du conseil l’estimation exacte du foncier du Conseil, ils n’ont rien répondu de précis, et m’ont affirmé plus tard qu’ils n’avaient pas reçu l’argent de la part du notaire dans cette transaction. »
El Ouarti a ajouté qu’il a été indigné par cette nouvelle, « d’autant plus que la personne qui a acheté le terrain a conservé son foncier et a construit un bâtiment de six ou huit étages dessus, alors que le conseil municipal n’a toujours pas reçu son argent ».
De son côté, Said Hrouza, pamiste au sein de l’opposition au conseil municipal de la ville de Kénitra, a affirmé qu’en tant qu’opposition, «nous n’avions aucune idée de cette affaire», ajoutant que le conseil dirigé par le PJD «a vendu environ 90% du foncier de la ville ». Hrouza a ajouté que « nous (l’opposition) n’étions pas au courant de cette transaction. Nous n’avons su que quand les administrateurs du Conseil ont déclaré lors de la commission financière officielle que l’argent de ce terrain n’était pas encore encaissé par la trésorerie de l’État ».






