Une source bien informée a révélé à Barlamane.com que le transfert de Rabie Ablak, incarcéré dans le cadre des événements d’Al Hoceima, au centre hospitalier pénitentiaire a été effectué afin de suivre de plus près son état de santé. Il s’est délibérément abstenu de manger deux jours avant la visite d’une délégation du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), afin de leur montrer qu’il observe une grève de la faim. Toutefois, il n’a pas jamais déposé, officiellement, un préavis de grève de la faim.
La même source a souligné que le détenu avait pour objectif d’être envoyé au centre hospitalier pénitentiaire et de là être transféré vers un hôpital public afin que des parties externes à la prison l’aident à véhiculer des mensonges en vue d’induire en erreur l’opinion publique. Et ce, en prétendant que l’état de santé du détenu est critique des suites d’une grève de la faim, en vue de servir des agendas qui n’ont aucun rapport avec les conditions d’incarcération de la catégorie des détenus à laquelle appartient la personne concernée.