Le secteur avicole est prêt pour couvrir la totalité de la demande en œufs et en viande de volaille au cours du mois béni de Ramadan.
C’est l’assurance donnée par le président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) Youssef Alaoui selon lequel, l’impact de la grippe aviaire H9N2 a été cerné de façon « rapide et efficace » grâce à l’octroi d’autorisations d’importations de vaccins, au renforcement des mesures de contrôle et à la réaction rapide du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime dès les premiers jours de l’apparition de ce virus.
Ses propos ont été confirmés par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime qui a affirmé, lors d’une journée d’études à Nouasser, que le secteur avicole a réussi à surmonter la crise de ce virus qui a touché récemment la volaille marocaine, et qui n’a aucune incidence sur la santé humaine.
L’occasion pour le ministre de nous apprendre que le secteur avicole génère un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards de dirhams en moyenne annuelle avec une production de plus de 560.000 tonnes de viandes blanches.
Et M. Akannouch d’expliquer que les Marocains ont contribué à l’essor du secteur grâce à une consommation annuelle par individu de l’ordre de 18 kilogrammes en 2015, contre 16 kg une année auparavant.
Les différents intervenants, cités par la MAP, n’ont cependant pas expliqué pourquoi les prix des œufs, en particulier, n’arrivent toujours pas à baisser.