Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis, dimanche 25 septembre à Paris, pour appeler entre autres à la libération de tous les prisonniers d’opinion et réclamer la fin système inapte au changement.
« Stop la répression », « ni oubli, ni renoncement, libération », « système irréformable, souveraineté du peuple », pouvait-on lire sur de larges banderoles blanches fixées entre les arbres de la place de la République.
Ce rassemblement a été marqué par des événements violents, matérialisé par la molestation d’une militante algérienne très en vue, membre d’un intercollectif d’associations mobilisé depuis en France. Selon les protestataires, la victime a été prise à partie par des éléments inféodés au régime algérien.
La militante manifestait contre l’offensive sécuritaire et judiciaire du pouvoir en place qui est en train de prendre les allures d’une guerre ouverte contre les composantes du peuple algérien. Localement, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), le Collectif algérien contre la torture et les conditions carcérales (CACTCCI), des partis politiques, des universitaires, des avocats, des journalistes, des acteurs du monde associatif et des intellectuels appellent à la fin de la vendetta contre les activistes politiques.
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), plus de deux-cents personnes sont actuellement emprisonnées, poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles.