Saisie par les avocats des accusés dans le cadre de l’affaire de « Bab Darna », la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a confirmé la décision du juge d’instruction près le tribunal correctionnel de Aïn Sebaâ.
Le juge d’instruction chargé de l’affaire « Bab Darna » s’est déclaré, le 3 février, incompétent. Et sa décision vient d’être confirmée par la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. Le dossier atterrira désormais devant la Chambre criminelle. Par conséquent, le plafond des sanctions pourrait alors atteindre la réclusion à 20 ans.
Cette décision fait suite à une demande soulevée début janvier par les victimes. Leur défense a initié une requête estimant que les faits relevés contre certains accusés pouvaient être qualifiés de « crimes », non de « délits » et qu’en ce sens, « la compétence appartient à la Chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca ».
Soulignons que sept interpellations ont été menées depuis début novembre 2019 dans le cadre de cette affaire. Le dirigeant de la société Bab Darna, Mohamed El Ouardi, est incarcéré à la prison d’Oukacha, à Casablanca, en détention préventive. La directrice financière du projet mirage, son directeur commercial, un commercial et un comptable, en plus du notaire, sont également sous les verrous. Les promoteurs auraient reçu des millions de dirhams de personnes désireuses d’acquérir des logements dans le cadre de projets mort-nés.