Dans un climat de tension, les Congolais, qui ont été appelés aux urnes dimanche 25 octobre, se sont prononcés sur le projet de la nouvelle Constitution. » Le oui a obtenu 92,96 % des suffrages exprimés », a déclaré le ministre de l’intérieur, Raymond Mboulou, lors de son passage à la télévision nationale, une victoire contestée par l’opposition qui a immédiatement dénoncé « une tricherie ».
Selon les résultats officiels, annoncés ce mardi 27 octobre, 72,44% des électeurs auraient voté permettant ainsi au chef de l’Etat, Denis Sassou-Nguessou, au pouvoir depuis plus de trente ans, de se représenter en 2016.Des résultats « tripatouillés » selon l’opposition
Hostile au référendum, l’opposition avait appelé au boycott. « Lorsqu’on a vu ce qu’on a vu le jour du vote, annoncer un taux de participation de plus de 72%, c’est extrêmement scandaleux », a déclaré Clément Mierassa, président-fondateur du PSDC (Parti social-démocrate congolais). » Ce sont des résultats tripatouillés », a-t-il ajouté.
L’UPADS (l’Union panafricaine pour la démocratie sociale), le deuxième parti situé à l’opposition, a, quant à lui, déclaré, à travers son premier secrétaire Pascal Tsaby Mabiala, que Sassou-Nguessou a subi « un camouflet. Les Congolais ne se sont pas déplacés, c’était le mot d’ordre que nous avions donné ».






