« Ce serait bien que l’on soit tous prêts (à accueillir des migrants), 65 millions de Français. Bon, cela ferait beaucoup de migrants… Et j’espère qu’on n’en arrivera pas à 65 millions de migrants », « On va faire des guerres pour des raisons économiques, ensuite des gens fuient leur pays, parce qu’on a foutu le bordel, et on n’est même pas capable de les recevoir chez nous ».
Sacré Eric, fidèle à lui-même et avec ce « coup de pied » dans la fourmilière, et un langage aussi cru, il y a de quoi éveiller les consciences.
« Je m’engage sur deux ans, au moins sur deux ans » ; voilà ce qu’a déclaré ce grand footballeur , non pas en prélude à un quelconque contrat de football, mais pour réitérer son intention de venir en aide aux réfugiés syriens notamment.
Cantonna qui était l’invité mardi de France Inter, a de nouveau confirmé ses intentions en expliquant clairement que ce n’étaient pas de simples paroles dans l’air, mais qu’il avait dores et déjà entamé les procédures nécessaires pour rendre son ambition concrète. Il a précisé qu’il allait prêter une maison de 50 m2 avec 300 m2 de jardin, qu’il allait nourrir ces migrants, car pendant toute une année ils n’auront pas le droit de travailler. Eric Cantonna espère sincèrement que sa démarche inspirera d’autres personnes, et que main dans la main, le ‘’problème’’ des réfugiés sera réglé ; ne serait-ce que partiellement. Que les gens mettent la main à la patte et épargnent le monde de leurs beaux discours éphémères. Sinon, un autre coup de pied en perspective…
« Je pense ce que je dis, et je fais ce que je dis, Oui je le ferai, évidemment que je le ferai », confirme le footballeur au micro de Léa Salamé sur France Inter. Heureusement pour cette dernière, car Cantonna gardait ses pieds coincés sous la table.