Le Parti de la justice et du développement, au pouvoir depuis 2011, s’effondre en passant de 125 à 12 sièges.
Le parti islamiste à la tête du gouvernement au Maroc depuis une décennie a été très sévèrement battu au profit de partis libéraux lors des élections législatives mercredi, selon des résultats provisoires annoncés, jeudi 9 septembre matin, par le ministre de l’intérieur Abdelouafi Laftit.
Pour la première fois, près de 18 millions de Marocains étaient appelés à voter le même jour pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants et les plus de 31 000 élus communaux et régionaux.
Le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste), à la tête de l’actuelle coalition gouvernementale, s’effondre, passant de 125 sièges à 12, et arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM), et le Parti de l’Istiqlal.