Les opérateurs du tourisme ont repris mais sans visibilité sur l’avenir. Ils attendent plusieurs décisions qui ne dépendent que du CVE et des ministères du Tourisme et des Finances, rapporte l’économiste dans son édition du jour.
Les conséquences de la crise du coronavirus menacent aujourd’hui la survie de pas moins de 9.000 entités dont 3.500 entreprises d’hébergement touristique classées, 500 entreprises de restauration touristique, 1.450 agences de voyage, 1.500 sociétés de transport touristique et 1.500 sociétés de location de voitures, rappelle le quotidien.
Les estimations de pertes sont évaluées à 34 milliards pour l’ensemble du secteur, dont 15 milliards rien que pour l’hôtellerie. Les professionnels sont aujourd’hui dans l’attente et en manque de visibilité. A quelques jours de l’échéance du 30 juin, ils s’estiment abandonnés. Dans ce contexte, les professionnels demandent l’exonération des charges sociales et fiscales (IR,CNSS, ..) pour 12 mois pour les entreprises en activité qui maintiennent 80% des effectifs ainsi que la mise en place d’un dispositif spécifique pour la préservation des revenus des salariés. Ils veulent également autoriser les entreprises qui conservent 80% des emplois à payer leur salarié sur la base du net.