La sélection marocaine doit être psychologiquement prête, mercredi, dans son match décisif face aux portugais pour le compte de la 2è journée de la coupe du monde (Gr B), a indiqué le sélectionneur Hervé Renard.
« L’équipe doit être psychologiquement prête mais surtout parée à combattre et à croire en soi », a relevé le coach des Lions de l’Atlas, ajoutant que la décision à propos de l’incorporation de Noureddine Amrabat sera prise après la dernière séance d’entraînement d’avant-match, qui s’était achevée quelques minutes plutôt, en concertation avec le staff médical et le joueur lui-même.
« Nous n’allons pas fouler la pelouse en étant battus, sinon on ne prend pas le bus pour rallier le stade », a martelé l’entraîneur, qui a gardé au chaud la composition du Onze de départ.
« Affronter le champion d’Europe en titre permettra d’évaluer notre vrai niveau », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’il faut « être plus compact et meilleur que d’habitude. Faire beaucoup plus et beaucoup mieux ».
Le onze marocain doit aussi être à plus de 100 pour cent de ses moyens et surtout oublier et faire « le vide sur la défaite » de la première sortie contre l’Iran lors de laquelle elle avait « mal utilisé les côtés après la demi-heure de jeu ».
La finalité dans le football est d’être efficace, ce qui n’a pas été le cas face à l’Iran. « On a analysé ce qui a été fait et ce qui doit être amélioré et il y a lieu de persévérer », a-t-il soutenu, rappelant, à cet égard, les deux nuls blancs au tout début des éliminatoires africaines avant que l’équipe ne trouve les bons réglages et tempo et ce, même « si les prochains adversaires sont de calibre différent ».
Il faut éviter de « s’apitoyer sur cette contreperformance mais les joueurs évoluent dans des championnats du haut niveau et sont habitués à vivre ce genre de situations ».
Pour Nabil Dirar, ce match est « une finale et les joueurs sont prêts à tout donner sur le terrain pour jouer la gagne et non pas le partage des points ».
Faut-il arrêter un plan anti-Ronaldo, le défenseur marocain a indiqué qu’il ne faut trop « le respecter sur le terrain, ni lui laisser la moindre occasion ».
C’est un joueur exceptionnel, qui bascule le match à tout moment, et « notre rôle consiste à le rendre moins exceptionnel », a rétorqué le coach.