Après que la France passe d’Oignon à Ognon, le Maroc a, lui, préfère passer de 4 dhs à 13dhs le kilo d’’Ognon’’, à chacun sa méthode.
L’ognon a voulu à travers cette hausse de prix, profiter d’un moment de gloire, lui qui a toujours été un peu marginalisé et sous estimé. Prenant exemple sur l’œuf de poule, l’ognon a ainsi pris son courage à deux mains et a tout simplement voulu dire ‘’ Je suis là, et non, vous ne pouvez pas vous passer de moi, ceux qui m’aiment vraiment vont me suivre, et ceux qui ne m’aiment pas me laisseront pourrir dans des caisses de bois jusqu’à ce que moisissure s’en suive’’.
Cette hausse de prix historique, qu’on devrait d’ailleurs inscrire sans plus tarder dans le Guiness Book, n’a pas laissé les internautes indifférents. La planète 2.0 en a eu les larmes aux yeux. Plusieurs internautes se sont amusés à troller des images, prenant en photo un tajine de tomates, parsemé de morceaux de bananes, car OUI, les bananes coûtent moins cher que les ognons.
Certains démunis de tout sens de l’humour ont estimé que le gouvernement marocain voulait la mort du citoyen, avec ces hausses de prix non justifiées et incohérentes.
Etant un pays qui exporte l’ognon vers l’étranger, la logique voudrait que l’on ait accès à ce légume de la passion sans aucun soucis et à moindre prix.
Nous voulons retrouver nos ognons, ce légume que l’on retrouvait dans des caisses partout chez nous et qu’on offrait généreusement à la voisine, qui en pleine préparation d’un tajine au poulet se rendait compte qu’elle n’en avait plus, elle pouvait toujours compter sur sa voisine pour donner vie à son oeuvre culinaire.
Que faire ?
En rire, certainement mais jusqu’à quand ? À ce rythme là, dans quelques années le marocain mangera plus de fruits de la passion que de pommes de terre. On retrouvera dans son cadis, des framboises, des myrtilles, des fruits et légumes venant de contés lointains, et au fond de son cadis, 1 ognon et un œuf (pour les invités).