Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA) doit obéir à certaines dispositions de la Charte de l’organisation, a déclaré Eastus Mwencha, vice-président de la Commission Africaine (qui dispose de fonction exécutive), soulignant que le royaume doit d’abord faire part de sa volonté de la réintégrer après une absence de 32 ans.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, vendredi, à la veille du 27eme sommet de l’UA prévu du 16 au 18 du mois courant dans la capitale rwandaise, Kigali, Mwencha, a précisé qu’une éventuelle demande de retour doit faire l’objet d’un vote de la part des pays membres.
Il a toutefois précisé que le Maroc peut assister à ce sommet en tant qu’invité.
A noter qu’une source officielle marocaine a indiqué vendredi à barlamane.com que des démarches sont bel et bien en cours pour que le Maroc réintègre l’Union Africaine (UA) qui a pris la place en 2001 de la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA), mais le roi Mohammed VI ne se rendra pas à Kigali qui abritera ce sommet.
Cette même source a qualifié de « fausses » les informations publiées récemment par plusieurs médias relatives à un voyage du roi Mohammed VI au Rwanda pour prendre part à ce sommet.
Elle a précisé par ailleurs que des démarches pour que le royaume regagne son siège qu’il a quitté en 1984, après l’admission de la fantomatique « République Sahraouie », étaient en cours suite à des appels pressants de nombreux pays amis.
Pour réintégrer l’organisation continentale, le Maroc exige l’expulsion de la « RASD » admise illégalement par l’OUA en 1984 après un forcing de l’Algérie et la complicité du secrétaire général de l’organisation de l’épique, le togolais Edem Kodjo qui, selon de nombreux articles de presse, avait succombé aux pétrodollars algériens.