Les Provinces du Sud constituent un véritable trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique sur les plans géographique, humain et économique. D’ailleurs, concernant la marocanité du Sahara, le Royaume oeuvre, conformément au processus politique exclusivement onusien et aux résolutions du Conseil de sécurité, pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et consensuelle.
Dans son discours à l’occasion du 44ème anniversaire de la marche verte, le Souverain a annoncé que l’Initiative marocaine d’autonomie est « sérieuse, crédible, judicieuse dans ses orientations ». En effet, « elle est la seule voie possible pour parvenir à un règlement du conflit, dans le respect total de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume. Cette perspective s’est renforcée du fait qu’un nombre sans cesse croissant de pays, pour être plus précis 163 à ce jour, ne reconnaissent pas l’entité fictive de la rasd ».
Barlamane.com/fr vous propose une liste des événements qui ont marqué l’actualité de cette année s’agissant de la question du Sahara marocain :
Le 32ème Sommet de l’UA (Union africaine) consacre la mise en œuvre de la décision du Sommet de Nouakchott sur la question du Sahara
Le 32ème Sommet de l’Union africaine (UA), tenu à Addis-Abeba, les 10 et 11 février, a consacré la mise en œuvre de la décision du Sommet de Nouakchott qui avait décidé que la question du Sahara marocain est au niveau des Nations unies et que l’UA doit apporter son appui et son soutien à ce processus et ne doit aucunement créer un processus parallèle ou une littérature différente de celle des Nations unies.
Il s’agit du premier Sommet de l’UA qui ne prend pas de décision sur la question du Sahara marocain.
Le Parlement européen valide le nouvel accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc incluant le Sahara marocain
Le Parlement européen a validé le 12 février un nouvel accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, renégocié après le rejet du précédent par la justice européenne, au motif qu’il ne prenait pas en compte le Sahara.
Rappelons qu’en février 2018, la Cour européenne a considéré que l’UE et le Maroc devaient renégocier certaines dispositions du nouvel accord de pêche, jugées contraires à plusieurs règles du droit international car violant le principe de l’autodétermination du Sahara.
Seconde table ronde en Suisse les 21 et 22 mars
Une délégation marocaine s’est rendue à Genève, les 21 et 22 mars, à l’invitation de l’ancien envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain,Horst Köhler, pour participer à une 2ème table ronde de discussions aux côtés de l’Algérie, du polisario et de la Mauritanie.
Cette 2ème table ronde s’est tenue conformément aux dispositions de la résolution 2440 du Conseil de sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, et qui stipule que la finalité du processus politique est de « parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis ».
Lors de cette rencontre, la délégation marocaine s’est exprimée en faveur d’une solution d’autodétermination qui repose sur les paramètres de la solution politique, tels que stipulés dans la résolution 2440 à savoir « une solution politique, réaliste et pragmatique ».
37 pays africains ont participé à Marrakech la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus de l’ONU
Le Maroc a accueilli, le 25 mars à Marrakech, la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus politique des Nations unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain. Cette Conférence vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott en Mauritanie.
Adoption de la résolution 2468 par le Conseil de sécurité onusien le 30 avril 2019
Selon l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, la résolution onusienne 2468 répond largement aux attentes du Royaume s’agissant de la question du Sahara. En effet, ladite résolution consacre le processus des tables rondes comme seule et unique voie pour parvenir à la solution politique à ce différend régional.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité onusien n’a pas mentionné dans le texte de cette résolution un cinquième round de négociations, répondant ainsi à une exigence fondamentale du Maroc que le processus actuel doit se démarquer et tirer les leçons des échecs du passé.
Alors qu’au niveau de la résolution 2414, adoptée le 27 avril 2018, l’Algérie n’était mentionnée dans aucun paragraphe, la résolution 2468 souligne le rôle de l’Algérie en tant que partie prenante principale à ce différend régional. En outre, l’ONU s’est félicité du sérieux et de la crédibilité de l’Initiative marocaine d’autonomie proposée au Secrétaire général de l’ONU le 11 avril 2017.
De même, le Conseil de sécurité a salué le rôle des Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à Dakhla et Laâyoune, ainsi que l’interaction du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
L’ONU annonce la démission de Horst Kohler, émissaire de l’ONU pour le Sahara
L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Horst Köhler a quitté son poste « pour raisons de santé », ont annoncé les Nations unies dans un communiqué le 22 mai. Horst Kohler était en fonctions depuis juin 2017.
Le Monarque réaffirme l’engagement du Maroc vis-à-vis du processus politique au Sahara, sous l’égide exclusive de l’ONU
Dans son discours à l’occasion du 20ème anniversaire de son accession au Trône, le Souverain a fait savoir que la « célébration de la Fête du Trône est l’expression la plus éloquente de notre attachement indéfectible à la marocanité de notre Sahara, à notre unité nationale et à notre intégrité territoriale. Elle est aussi l’affirmation solennelle de notre souveraineté pleine et entière sur l’ensemble du territoire du Royaume ».
Ainsi, les acquis engrangés par le Maroc aux plans onusien, africain et européen sont pour le Maroc un motif de fierté. « Le Maroc maintient son adhésion sincère au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies. Sa position de principe est claire : la souveraineté pleine et entière du Maroc dans le cadre de l’initiative d’autonomie est la seule et unique voie envisageable pour parvenir au règlement souhaité. Par ailleurs, aucun pays ne peut à lui seul relever les défis sécuritaires et de développement auxquels nous sommes confrontés », a affirmé le Souverain.
António Guterres salue les efforts fournis par le Maroc pour régler le différend du Sahara dans son rapport concernant la situation du Sahara
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a émis un rapport le 2 octobre sur la situation du Sahara dans lequel il a décortiqué l’évolution récente de cette situation et a abordé la question des efforts fournis par le Maroc pour résoudre ce conflit.
Le numéro un de l’ONU a relevé que l’Armée royale marocaine a fait preuve d’une très bonne coopération militaire permettant ainsi à la mission onusienne de « régler toutes les questions en suspens depuis son rapport d’avril 2019 et de parvenir à des solutions finales et acceptables aussi bien pour le Maroc que la Minurso ».
Le rapport indique que le Maroc contribue au développement du Sahara. D’ailleurs, les investissements marocains à l’ouest du mur de sable se sont poursuivis pendant la période du conflit en particulier à Laayoune.
Amar Saâdani, ancien SG du FLN algérien : « le Sahara est marocain et l’Algérie et le Maroc doivent ouvrir leurs frontières »
« Le Sahara est marocain et cette question doit prendre fin, alors que l’Algérie et le Maroc doivent ouvrir leurs frontières et normaliser leurs relations », a déclaré le 17 octobre l’ancien Secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Amar Saâdani.
« En vérité, je considère que le Sahara est marocain et rien d’autre (…) Aussi, je pense que l’Algérie a versé pendant cinquante ans des sommes faramineuses à ce qui est appelé le polisario et cette organisation n’a rien fait et n’est pas parvenue à sortir de l’impasse », a-t-il dit. Il a estimé de même que « l’argent versé au polisario, avec lequel ses membres se baladent depuis cinquante ans dans les hôtels de luxe, doit revenir à Souk Ahras, El Bayadh, Tamanrassset et autres villes algériennes ».
Adoption de la résolution 2494 par le Conseil de sécurité onusien le 30 octobre 2019
Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé le 30 octobre à une écrasante majorité, de proroger pour une année le mandat de la Minurso, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain. Il s’est également félicité de la volonté du Maroc de rester engagé, en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus des discussions autour du Sahara.
A l’instar de la résolution onusienne datée du 30 avril, la résolution 2494 s’est félicitée des mesures et des initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies. En adoptant la résolution 2494 sur le Sahara marocain, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé la pertinence de la position marocaine.
D’autres importants développements à plus grande échelle ont été également constatés au niveau du dossier du Sahara marocain. Quatre pays ont retiré leur reconnaissance de la rasd, à savoir le Malawi, la Zambie, El Salvador et la Barbade. La promotion à l’international du nouveau modèle de développement des provinces du Sud du Royaume a, d’ailleurs, incité de nombreux pays à décider d’ouvrir des consulats généraux dans les villes de Laayoune et de Dakhla, à l’instar de l’Union des Comores, dont le siège de son consulat a été inauguré, le 18 décembre 2019, ainsi que l’annonce officielle par la République de Gambie d’ouvrir un Consulat général dans la ville de Dakhla.