Deux médecins légistes ont donné leurs points de vue professionnels sur les rapports d’expertise médicale réalisés précédemment à la demande du CNDH. Résultats : elles sont indignées de la légèreté des conclusions démontrées par leurs collègues. Selon elles, les rapports révèlent des contradictions.
En effet, les détenues n’ont aucune trace de torture au sens du protocole d’Istanbul. Par conséquent, les premiers médecins légistes ont évoqué que les témoignages des détenus prouvés le contraire. Ils parlaient de tortures et autres actes de martyres, précise un communiqué parvenu à barlamane.com
D’après les légistes, les auteurs des premiers rapports ont dépassés leurs prérogatives. Ils se sont limités à un examen clinique et psychologique.
Dans ce sens, El Mostapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, a insisté, le 5 juillet, lors d’une réunion, sur la répartition des rôles afin de cerner tous les aspects du dossier. Il lance, ainsi, un appel aux responsables des ministères de l’intérieur, de la justice, de la santé, de l’éducation et de l’équipement du CNDH à faire des interventions concises et ciblées à ce sujet.






