Le Maroc a conservé sa note A4 (risque convenable) dans la nouvelle carte des évaluations pays de janvier 2018 qui vient d’être rendue publique par l’expert en assurance-crédit internationale pour entreprise, la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (COFACE).
Dans une étude consacrée au Maroc, la COFACE rappelle qu’après une année 2016 caractérisée par une période de sécheresse, les fortes précipitations observées en 2017 ont induit une hausse du PIB agricole de 15,1 % et une hausse du PIB total portant la croissance à plus de 4 %, a indiqué la MAP.
Pour 2018, la COFACE estime que la croissance devrait être modérée en raison principalement, de l’effet de base lié au ralentissement du PIB agricole, précisant que l’économie, hors agriculture, devrait, cependant, continuer de se montrer dynamique, soutenue par une demande interne toujours résiliente.
L’investissement devrait rester soutenu, grâce au maintien d’une politique publique d’investissement expansive basée sur les grand projets principalement portuaires (Tanger Med 2, complexe portuaire Nador West-Med,) et du dynamisme de l’investissement privé favorisé par une politique d’incitation fiscale (exonération des droits d’enregistrement pour les nouvelles entreprises ; baisse des taux d’imposition pour certains secteurs), selon la même source.
Les exportations, en hausse en 2017, devraient suivre la même tendance positive en 2018 avec une reprise qui se consolide chez les principaux partenaires commerciaux du royaume, affirme la COFACE.
Elle souligne en outre que le Maroc renforce son enracinement aussi bien économique que politique sur le continent africain en devenant un acteur clef de la région après sa réintégration au sein de l’Union africaine le 30 janvier 2017, ainsi que sa future adhésion à la CEDEAO.
Parmi les points forts du Royaume, la COFACE cite la position géographique favorable, à proximité du marché européen, la stratégie de montée en gamme et de diversification de la production dans l’industrie, la stabilité politique et engagement de réformes et l’intégration croissante au marché africain.