La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti, d’une façon catégorique, les allégations de l’organisation Reporters sans frontières (RSF) selon lesquelles deux journalistes de la chaîne TV Al Amazighiya ont été violemment agressés par un officier de police alors qu’ils réalisaient un reportage dans un marché local .
RSF a indiqué que « les journalistes S.W. et M.B. ont été agressés physiquement et verbalement par un commandant de police et ses coéquipiers dans la ville de Tilfet ». S.W. aurait assuré, selon le communiqué de RSF « qu’en plus d’être verbalement agressée, elle a été giflée à deux reprises et poussée par terre par le commandant de la police locale ». Son caméraman, M.B. aurait, quant à lui, « été blessé au bras en essayant d’empêcher les forces de l’ordre de confisquer sa caméra ».
Dans un communiqué, la DGSN répond que ses fonctionnaires au commissariat régional de police de Tiflet n’ont effectué aucune intervention à l’encontre d’un quelconque journaliste lors de l’exercice de ses fonctions, et ne se sont nullement opposés à la réalisation de reportage par l’équipe d’Al Amazighiya.
Dans le but d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale, la DGSN affirme qu’elle a répondu favorablement à toutes les demandes de tournage formulées par les médias nationaux et internationaux au sujet de l’accompagnement de l’action sécuritaire lors de la gestion de la pandémie du Covid-19. Elle précise d’ailleurs que plusieurs reportages traitant de l’aspect sécuritaire dans la gestion de cette pandémie sont tournés actuellement en collaboration entre la DGSN et Al Amazighiya.
Réfutant à nouveau les fausses allégations attribuées à ses fonctionnaires, la DGSN souligne qu’elle dispose de services centraux et régionaux chargés de communiquer avec les médias et de faciliter le travail des journalistes, invitant tous ceux à l’origine de la publication de cette fausse information, ainsi que ceux l’ayant diffusé d’une manière non vérifiée, de s’assurer auprès de ses services de la véracité de l’information et de son rapport avec le service public de police.